Cliquer sur l’une des quatre sous-rubriques :
Hommage aux
entreprises du passé qui ont contribué
à l’emploi et à la prospérité de Vichy et ses environs
Aletti |
D’autres
très grands hôtels sont devenus des immeubles d’habitation : Albert 1er,
Amirauté, Ambassadeurs, Astoria, Carlton, Helder, International (Soalhat), Lilas, Lutétia, Majestic, Mombrun,
Portugal, Plaisance, Princes. L’hôtel des Célestins, rue du Maréchal-Lyautey,
est un lycée de jeunes filles après-guerre et maintenant un collège. L’hôtel
des Bains est l’antenne vichyssoise de |
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Allary et Boulègue |
Cette
entreprise de travaux publics, dont tout le monde a oublié le nom, employait
deux cent quarante personnes entre les deux guerres ! |
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Alzay |
Alzay
était une société de distribution de produits alimentaires, fondée en 1946
par Eugène Alzay, ancien banquier. Eugène crée en 1973 la marque Caba 7, avec la spécificité de la livraison à domicile. Ses
fils, Gérard (également publicitaire) et Gilles Alzay (décédé en 1993), ont
poursuivi l’activité qui a employé jusqu’à 124 salariés. La société Alzay,
avec l’usine route d’Abrest (ex-Riva sport), a été
reprise en février 1995 par Vichy Glaces Surgelés (VGS) qui a rétrocédé
récemment la marque. |
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Ancel |
MM. Bresson
et Rambert produisaient, depuis 1852, les « Limonades de Vichy ».
Les établissements sont repris en 1919 par Armand Ancel et Aubois. Puis
Georges Ancel, pharmacien de formation, prend la suite d’Armand, son père,
décédé en 1939. Il continue les « Limonades de Vichy », avec la
société « Grande limonaderie de Vichy ». Son frère René Ancel
s’occupe des aspects techniques. Georges
Ancel obtient, dès 1949, la concession Coca-cola. Le Coca-cola est
embouteillé (à partir des concentrés reçus des Etats-Unis) dans l’atelier du
boulevard de l’Hôpital, par sa société SVBG (Société vichyssoise de boissons
gazeuses) qui fabrique aussi le jus de fruits « Fanta » et
distribue le « Vivor ». Une troisième
société produit une limonade purgative sous le nom de « Vichy
suprême ». L’usine de Vichy emploie, au total, une quarantaine de
personnes. En
1981, Pernod-Ricard rachète la concession Coca-cola à Georges et André Ancel.
La production est déplacée dans d’autres usines du groupe. Granger-Bouguet-Pau reprend les bâtiments en 1990 pour
embouteiller ses produits sans alcool, dont le fameux « Blancard ».
Georges Ancel, grand nageur (participant aux Masters de natation), est décédé
voici un an, en juin 2000. Son fils, Henry, est avocat à Aix-en-Provence. Son
petit-fils, Éric Ancel, fils d’Henry, est aujourd’hui notaire à Ébreuil. |
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Ardiden |
L’usine
de vêtements de Saint-Germain-des-Fossés possédait aussi un atelier à
Dompierre-sur-Besbre. Celle-ci a fermé en 1993. Les Une
autre PME de textile, Margine, implantée à Gannat et dirigée par
Régine Vaulot, puis par Jacques Berthereau,
a également disparu en 1995. |
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Arniplast |
Le
groupe Arnissolle. Lancé fin 1997 par Marcel Arnissolle, ancien fondateur et directeur commercial de
l’usine Wavin de Varennes, crée en 1997 le groupe Arniplast qui fabrique et distribue de tuyaux et de
raccords, pour l’alimentation en eau et assainissement. La
société se développe à grande vitesse en zone industrielle de Champcourt, à
Cusset. Elle reprend en 2001, pour ses productions, l’ancienne usine Bostik-Onfroy de Vichy-Rhue. Cette volonté de devenir
fabricant, en plus de diffuseur, semble lui être fatale. En redressement
judiciaire le 5 novembre 2002, le groupe employant une soixantaine de
personnes doit cesser toutes ses activités début 2003. |
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Au Bon Marché |
Une
importante succursale Bon marché du
génial Aristide Boucicaut, le
fondateur du commerce moderne en 1852 rue du Bac à Paris, a existé à Vichy
pendant 30 ans, de 1919 à 1949. Ce
Grand magasin, ex-Bellam-Combet, puis Bellam-Mathias vers 1910, était situé à l’angle (dôme
encore visible) de la rue Georges-Clemenceau (numéros 22-24) et de la rue de
l’Hôtel-des-Postes. L’immeuble
avait été construit en 1894 par l’architecte Émile Pélisse,
réaménagé ensuite par Percilly, puis agrandi par Chanet en 1913. Le Bon Marché de Vichy employait 104
salariés en 1931 et avait ouvert une filiale Priminime en 1934 au n° 22. Le
passage Clemenceau est créé sur cet emplacement en 1949 par les architectes
Gilbert Brière, Pierre Lefort et Henri Pailler. Trois
autres grands magasins (on parlait alors de « Nouveautés » ou de
« bazars ») ont fait la gloire du centre ville
de Vichy, entre les deux guerres : -
Les Nouvelles Galeries, rue
Georges-Clemenceau, inaugurées « NG »
le 11 juin 1921. En 1939, l’enseigne devient Prisunic rebaptisé Monoprix
en 1999. -
Ulysse,
succursale des Galeries Lafayette, rue Wilson, à l’emplacement de l’actuelle
banque « Société Générale » (et de l’ex-Cercle international). -
A |
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Barclay |
Ce
fleuron des magasins de Vichy (vêtements) existait depuis 1925 à l’angle de
l’ex-hôtel du Parc, lancé par le Parisien Georges Champcenest. Réputé pour
ses soldes, le magasin a employé jusqu’à 28 salariés dans les années 1980. Il
a fermé ses portes en 1997, peu après le décès de Jean Baritel,
son dernier exploitant. Le magasin Barclay a été remplacé le 22 avril 2001,
par la galerie d’arts « Tournesols ».
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Base aérienne (ex-250 emplois) |
Des
ateliers de logistique et de maintenance de matériels de l’armée sont
implantés à Varennes depuis septembre 1937 sur le site de ancienne scierie de
Claudius Bourin. Ce « Détachement Air
277 » (DA 277), baptisé
Capitaine Rousseau » en 1983, dépendait du ministère de Cette
base aérienne (BA sans aucun décollage) de Le 27 mars 2018, Roger Litaudon
maire de Varennes a récupéré les |
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Bécaud (Gannat) |
L’entreprise
Bécaud remonte à 1860, à une époque où il existait une brasserie tous les |
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Barthelot |
Cette
usine de cuir de Lapalisse avait été créée en 1930 par Gilbert Berthelot. |
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Bécaud |
L’entreprise
Bécaud remonte à 1860, à une époque où il existait une brasserie tous les |
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Bellerive |
Michel
Cahuzat avait pris l’heureuse initiative, en avril
1985, de créer une collection « Vichy » (chemisettes, pulls,
anoraks, blousons, jogging, coupe-vent), dessinée par Fabien Rozan. Cette nouvelle marque Vichy complétait celle des
eaux minérales, des pastilles et des produits cosmétiques Vichy (usine LIDV
de L’Oréal). La confection se faisait à Bellerive, dans l’atelier de la
rue de Navarre qui occupait soixante-dix ouvrières. Il est dommage que Michel
Cahuzat (décédé en décembre 2000) n’ait pu réussir
en raison de la concurrence des pays à bas salaires. La société a été
liquidée en 1987. |
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Bostik |
Fondée
par le pharmacien Charles Auraix, cette fabrique de
colles s’est implantée en zone industrielle de Vichy-Rhue en 1973. L’effectif
est alors de 150 personnes. L’usine Auraix est
ensuite reprise dans les années 1980, sous le nom de Bostik,
par le groupe Onfroy. Elle connaît un grave incendie en 1986. Passée sous le
contrôle de Total, elle était dirigée par Pierre Sarrazin depuis 1991. Un
nouvel incendie en mai 2000 et la fusion des groupes Total et Elf conduisent
à la décision de fermer l’usine en 2001. Ses installations sont reprises par
le groupe local de Marcel Arnissole qui ferme ses
portes début 2003. |
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Bouchon Rapid |
Le
« Bouchon Rapid » a employé
près 200 personnes à Cusset, entre 1952 et 1980 ! Présidé
par Modesto Cros jusqu’en 1982, le Bouchon rapid
(« rapid » s’écrivait bien sans
« e » à la fin) quitte Vichy en 1987 pour Vittel où une usine neuve
est construite. L’ancienne usine est rasée et remplacée par un immeuble
d’accueil aux handicapés au milieu de terrains vagues. Son ancien directeur
commercial, Guy Bitard, réside toujours à Vichy. |
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Bouillet-Bourdelle |
L’orfèvrerie
des Grivats à Cusset a employé jusqu’à cent trente
salariés (directeur Héraklides), sur le site de la
filature qui fabriquait la fameuse « toile de Vichy » sous Napoléon
III. Venant de Villeurbanne, Bouillet-Bourdelle
a implanté l’usine en 1969. En faillite en 1985, elle est reprise,
sans succès, par la société Saint-Médard d’Henri François, puis par |
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Boutet |
Cette
importante entreprise de contreplaqués, créée par MM. Boutet et Richin, était située avenue Poincaré, à l’emplacement
actuel du supermarché LIDL. Elle employait 134 personnes en 1931. Elle
employait encore 70 personnes en 1972. |
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Brancher |
Cette
entreprise familiale de déménagements avait été fondée en 1890. Jusqu’à la
dernière guerre, ses voitures hippomobiles sillonnaient les rues de Vichy.
Elle a arrêté ses activités de transport de biens en 1982, gardant toutefois
jusqu’en 1987, au départ en retraite de ses patrons, Jacques Brancher (décédé
en mars 2008) et sa sœur Madame Petit, une petite activité de garde-meubles,
rue de Bourgogne, vers le lycée de Presles. |
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Brunet confitures |
Implantée depuis 1920 à Etroussat, à |
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Candia St-Yorre Ex-Comalait (106 salariés |
Comalait, fabriquant de produits
laitiers a été créée en 1971 par Roger
Meaudre (par ailleurs Premier adjoint du Dr Lacarin de 1983 à 1989), en prolongement de sa
« laiterie du Val d’Allier » fondée en 1956. Elle appartient depuis
1989 à un petit groupe italien appartenant à Dino Ballestra. L’usine de la rue de Bourgogne à Vichy est
abandonnée en juin 1992 pour une usine moderne à Saint-Yorre, en zone de En avril 2009, Sodiaal
rachète Comalait qui prend en janvier 2010 le nom
de « Candia Saint-Yorre » (siège à Lyon). Début novembre 2012,
Candia annonce la fermeture de Saint-Yorre et de ses deux autres sites de
Villefranche-sur-Saône (Rhône) et de Lude (Sarthe), menaçant l’emploi de 313
personnes sur un total de 1.450 en France. La dernière ligne de fabrication
de Candia Saint-Yorre est arrêtée le 23 décembre 2013 Les locaux sont repris en 2015 par le groupe
portugais RENOVA dirigé par Paulo
Pereira da Silva. La production de papiers toilette (de couleur !) a
débuté en juin 2016 avec une trentaine de salariés sous la direction
d’Antonio Ludvino. Les forces vives économiques du
bassin de Vichy y sont réunies le 23 janvier 2018 pour les vœux de Frédéric
Aguilera, nouveau président de Vichy Communauté à 39 communes avec Saint-Pont
et |
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Carbonique |
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Carpentier |
Spécialisés
dans l’emboutissage, les établissements Carpentier étaient issus de l’usine
Robillard, aux Grivats. Ils étaient situés à Cusset
derrière Houdaye, après le pont, sur la route de
Saint-Germain-des-Fossés. Ayant occupé près de 150 salariés à leur meilleure
période, ils ont été fermés par Jacques Carpentier. Ce dernier, directeur
ensuite d’une usine de frigos (marque Jacar)
et marié à Monique Béret (famille propriétaire de l’hôtel Plaza), est
entré au début des années 1970 au service achats de LIDV à Creuzier-le-Vieux
(où son fils Philippe a longtemps tenu la pharmacie). |
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CBP |
Le
« Comptoir Bourbonnais du Porc » d’Augustin Tranchet, implanté à
côté des glacières allée Mesdames, a fermé en 1985. |
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Charrier |
Captée
en 1926, la source Charrier de Laprugne a été exploitée à partir de
1933. Elle est reprise en 1958 par le groupe Perrier qui, via sa filiale
SGGSEMF, possède aussi Contrexéville et Rozana.
Perrier-SGGSEMF lance la production industrielle de Charrier (eau plate pour
bébés), soutenue par l’astucieux slogan publicitaire « Bébé aime
Charrier ». Charrier
produit alors treize millions de bouteilles et emploie cinquante salariés.
Mais Brigitte Bardot, mariée le 18 juin 1959 en robe Vichy, a divorcé en
janvier 1963 de l’acteur Jacques Charrier… La production a continué
modestement jusqu’en 1998. |
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Chaumény BTP |
Entreprise
générale de BTP (béton et maçonnerie) très importante pendant une cinquantaine
d’années entre 1920 et 1975. Eugène Chaumény
(1886-1960) avait fixé son siège 18 rue Bargoin à
Vichy (sa résidence personnelle était au 20). La
société a notamment construit à Vichy : l’hôtel Le Mondial ouvert en avril 1928 rue de Paris, les grands hôtels Russie & Méditerranée et France-Pasteur, le Petit casino en
1929, le marché couvert et la poste centrale de 1935, le parc d’enfants en
1936, la piscine du Sporting en 1939, les immeubles
HLM et L’ingénieur
Paul Chaumény, né le 31 décembre 1928, ancien
basketteur réputé à |
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Clinique |
La
clinique Jeanne d’Arc a été créée, en 1920, par le docteur Émile Mouriquand (1868-1948), rue Bintot,
en centre-ville. Elle est reprise en 1939 par le docteur Alexis Carteret
(1905-1975), puis en 1972 par le docteur Roland Grozel
(août 1929-janvier 2020). Alexis Carteret la dirige jusqu’à sa retraite en
1972, avec pour associés successifs : Maurice Poirier (de 1955 à 1963),
Gérard Dufourmantel de 1963 à 1972, puis Roland Grozel. Le
Dr Roland Grozel a pris la direction en 1972,
ajoutant en 1993 l’ensemble immobilier « Arc Espace » (rue Jean-Jaurès). Les principaux spécialistes
de la clinique étaient les docteurs Yves Heynen
(angiologie) et Jacques-Marie Rousseau (orthopédie). Employant une
cinquantaine de personnes sous la direction administrative de Jean-Jacques Marmol (conseiller municipal eu adjoint de 1989 à 2020),
« Jeanne d’Arc » s’est associée en 1997 à sa voisine
« La
direction de CMC décide la fermeture définitive du site de la rue Bintot qui intervient le 30 juin 2002, après plus de 80
ans d’existence. L’Hôpital de Vichy a racheté l’immobilier à |
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Clinique La Vigie |
Construite
en 1994 à Bellerive par le Dr François-Régis Landreau (successeur en 1984 du
Dr Bellepomme à Gannat), la clinique |
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Cognet Varennes |
Cette
menuiserie de Varennes-sur-Allier, spécialisée en fabrication d’échelles, a
fermé au début des années 1990. Ses locaux ont été repris par la société BMID
dirigée de 1995 à 2007 par Jacques Batut qui sera
en 1997-1998 président de |
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Colon imprimerie |
Cette
ancienne imprimerie vichyssoise de labeur (avenue de Gramont), qui avait
édité des livres de régionalisme, a fermé définitivement ses portes début
2000. |
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Confiserie du Lama |
Les Roudaire avaient repris la confiserie Dollet-Randier
place d’Allier à Vichy et la biscuiterie Lajonchère
rue des Boulaires à Cusset. La production a été
arrêtée en 1987. Gérard Roudaire, né le 19 décembre
1932, est décédé le 15 mars 2018. Il avait relancé le bonbon praliné ALMA
pour le 3e Fête Napoléon III de Vichy en 2010. |
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Crégut |
Cette
usine de Lapalisse, route de Jaligny, a été reprise dans les années 1980 par
le groupe Chauvat qui a rapidement déplacé ses
productions sur Moulins. |
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Debord et Blanchard |
L’origine
de cette importante blanchisserie, située rue du Pré-Fleuri, remonte à une
menuiserie « Debord et Colin ». Créée par Pierre Debord (associé à
son cousin Colin), elle fabriquait des parquets pour la construction des
hôtels. Elle était située rue Jean-Jaurès, à côté du Sichon
et de l’actuelle pharmacie Tourneux-Marche. Louis
Debord, fils du fondateur Pierre Debord, décide en 1940 de reconvertir
l’activité en blanchisserie qui prend alors le nom de « Debord et
Blanchard ». Implantée rue du Pré-Fleury (« blanchisserie du
Trousseau ») avec près de cinquante salariés, elle est revendue en 1984.
Cette unité de production du quartier des Graves est encore exploitée
aujourd’hui par l’acquéreur, Régie-Linge (Hytex :
Hygiène textile), en annexe à son usine neuve de |
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Délis |
Les
« Délices d’Auvergne » sont nés en 1950 à Ris (Puy-de-Dôme),
employant une centaine de salariés dans les années 1970. Faute d’héritiers
efficaces, la société est revendue en 1987 à Joseph Gaillard, conseiller en
droit social à Vichy. Avec ses collaborateurs François Rochon et l’anglais
Jeff Heells, il déplace la production de compotes à
Cusset, rue Ampère, dans les anciens locaux Mollard (7.000 m²). Puis
la société change plusieurs fois de mains, et même de nom (Cusset alimentaire
de 1991 à 1994, avec Jean-Michel Farigoux). Depuis
1994, le P-DG de Délis est Patrice Cherel qui possède d’autres entreprises en France. La
société pèse 10 % des ventes nationales sur son segment des compotes, face à
des poids lourds comme Andros ou Materne. Elle est un des principaux sponsors
de En
2007, le groupe Lactalis reprend Délis, rebaptisé Délis compote, et décide la fermeture de
l’usine en 2009. La production cesse effectivement à Cusset (33 salariés) fin
mars 2009 pour être déplacée à Chateaubourg près de Rennes. |
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Deltron |
C
& K, société d’assemblage et de distribution de composants électroniques,
créée en 1976 à Paris, est implantée en 1986 à Vichy-Rhue par François
Feldman, ancien ESCAE de Clermont, ancien directeur commercial d’Elmaduc à Gannat. Elle prend le nom d’Euroindustries,
puis en juin 2001 celui de Deltron, groupe anglais
auquel elle s’associe au milieu des années 1990. Les effectifs montent à une
quarantaine de personnes. Deltron est lui-même
racheté par un autre groupe anglais, Abacus, qui décide de regrouper toutes
ses activités de France sur son site de Rungis en région parisienne. Le site
de Vichy qui occupait encore 16 personnes ferme donc complètement le 30
septembre 2006. D’avril 2002 à 2015, François Feldman a présidé l’Agence de
Développement de la communauté d’agglomération Vichy Val d’Allier (VVA) . |
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Démonet pianos |
La
fabrique de pianos Démonet est créée en 1907 (avec
un seul « n » dans l’écriture officielle de la raison sociale), par
Claude Démonnet (grand-père du pharmacien du même
nom, rue du Président-Wilson), sur les terrains lui appartenant derrière
l’actuelle église Jeanne d’Arc. Né
en 1879, Claude Démonnet était non-voyant depuis
l’âge de sept ans. En 1923, il fait construire une usine à quatre étages, au
11 de la rue de l’Intendance, en plein centre-ville. Il crée des magasins de
musique à Vichy (rue Montaret : le magasin
existe toujours au même emplacement), Moulins, Thiers et Paris. La
société Démonet construira près de 5.000 pianos et
emploiera jusqu’à cent salariés, avant sa fermeture en 1937, juste avant le
décès de Claude Démonnet, en janvier 1938. La ville
de Vichy donne, en 1932, le nom de Démonet à une
rue du quartier Jeanne d’Arc, le long de la voie ferrée. |
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Docks de Blois |
Le
siège des Docks de Blois, rue Fleury à Vichy, animait de multiples épiceries
de détail à l’enseigne Familistères et Famiprix. Dirigés par M. Peuchet,
puis par Robert Lemaire, les Docks de Blois (à l’origine Docks « du
Bourbonnais ») ont été à l’origine de la première grande surface de
Vichy, aux Ailes : RADAR, ouvert le 3 mai 1972. La société qui a employé
jusqu’à 300 personnes, a disparu en 1988 (dernier directeur : Bernard Benassy) suite à divers regroupements, Radar Géant de
Vichy prenant l’enseigne CORA en mai 1984. Ses
bâtiments et immenses dépôts, entre la voie ferrée et les rues Fleury,
Lyautey et Joffre, ont été finalement rachetés par Bertrand Cluzel (fils du
Sénateur Jean Cluzel) qui y a déplacé en 1991, côté gauche de la rue à sens
unique, l’École supérieure des carrières de Vichy (ESCV) auparavant rue
Lyautey (ex-hôtel de Monaco). L’ESCV deviendra le « lycée privé
d’enseignement supérieur de Vichy », quittant la rue Fleury pour le 17
avenue des Célestins. En septembre 2010, le site côté droit, à l’abandon
depuis 1988, est à vendre. La
friche industrielle de |
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Dorsemaine |
Francis
Dorsemaine, d’abord associé à Guériaud (48 avenue
de Les quatre fils de Louis Dorsemaine (Jean-François
dit Jef né le 9 mars 1934, Philippe
né le 11 décembre 1935, Didier né le 3 août 1939 et Claude né le 8 novembre
1942 et décédé le 15 mars 2018) se sont orientés vers d’autres carrières.
Trois Dorsemaine sont revenus en retraite à Vichy depuis le début des années
2000 : Claude, le plus jeune, est décédé le 9 mars 2018 et Jef le
27septembre 2018. |
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Ducray |
Les
laboratoires Ducray (du nom d’Albert Ducray, chimiste créateur) ont fabriqué, après Après
la fermeture de Ducray au début des années 1970
(marque rachetée par les laboratoires Fabre de Castres qui l’exploitent
toujours), le bâtiment a été utilisé par « Art et collection
autos » (Jacques Gorel et M. Costanzo) pour la
fabrication de voitures miniatures. En 1979, |
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Europe |
Cette
société, managée par André Peltier (fils d’un responsable de Riva Sport), a
fabriqué, entre 1955 et 1981, route d’Hauterive, des cyclomoteurs et des
mobiliers tubulaires. Europe cycles, qui employait une cinquantaine de
personnes, a quitté Vichy, en 1981, pour la ville de Tours. |
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Faure |
Atelier
de construction d’appareils de musculation (altères, vélos d’appartement)
créé par Georges Faure à Cusset et fermé après son décès en 1990. |
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Filature des Grivats |
Créée
en 1826 par Antoine Besse-Bergier, la filature des Grivats employait trois cents salariés, lors de la visite
de Napoléon III, le 14 juillet 1861. Cette fabrique de « Toile de
Vichy », avait été rachetée, en 1856, par le comte François de
Bourbon-Busset. La filature fut entièrement détruite par le terrible incendie
du 13 juin 1867. Cette
manufacture du hameau des Grivats, due aux plans de
l’architecte Rose-Beauvais, ne fut pas reconstruite. Les réputées cotonnades
à carreaux de Vichy furent tissées, un temps, par M. Delorme (un responsable
de la filature) dans Vichy, puis par des entreprises extérieures, à Roanne
notamment. Ce n’est qu’en 1935 qu’une usine neuve fut édifiée à l’emplacement
de la manufacture brûlée : l’orfèvrerie Bouillet-Bourdelle. Les locaux
sont occupés depuis août 1993 par |
||
Filipe |
La
société de maçonnerie Filipe, créée par un portugais, avait son siège à Abrest, dans une villa à côté de la zone de Filipe
s’ajoute à la longue liste des entreprises de BTP (Allary,
Chaumény, Labaye-Teisseire,
Ligier, Sovibat-SNBA) qui, gros employeurs de
main-d’œuvre, ont subitement disparu. Ce secteur est très sensible à la
conjoncture, à la concurrence sur les prix et au moindre écart de rentabilité
sur des pourcentages infimes. |
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Fischer controls |
D’abord venue à Cusset sous le nom d’Elliott Automation, l’entreprise a construit
en 1972 l’usine d’Abrest (250 salariés à l’époque).
En 1993, Monsanto, le groupe propriétaire, a subitement décidé de fermer
l’intégralité du site. NSE a maintenant repris les locaux situés sur la zone
d’activités de |
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Fléchard (Lapalisse) |
Le groupe normand, qui avait repris l’abattoir Minet
de Lapalisse en |
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Forces informatiques |
Cette SARL de formation aux logiciels de bureautique
avait été fondée (rue Gallieni) dans les années 1980 par Michel Rathuéville, en complément à sa société de distribution
de matériels dénommée « 03
Informatique ». Les deux affaires déménagent fin 1991 en zone de Le formateur Pascal Bouteille a continué, seul,
l’activité de Forces informatiques
jusqu’à son arrêt en 2007. |
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Foucaud et Gendre |
Cette maroquinerie employait encore une cinquantaine
de salariés lorsque Francis Martin a ouvert, en septembre 1990, sa nouvelle usine
de Saint-Prix. Elle fabriquait des sacoches et divers autres objets en cuir
(étuis, ceinturons), principalement pour l’armée, la gendarmerie, EDF, |
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Fructines Vichy (Sidel) |
Laboratoire
pharmaceutique de Cusset, au Champ d’Auger : fermé vers 1975. |
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Frulact (ex-GBP) |
La société Granger-Bouguet-Pau
(GBP) a été fondée en 1917 par Pierre
Granger, un personnage haut en couleurs qui s’associe à M. Turlin. Elle s’installe en 1930 à Saint-Yorre sur les
terrains de l’ancienne villa (actuels bureaux) où Valery Larbaud avait passé
sa jeunesse. La société se spécialise dans la fabrication d’arômes pour
boissons. Leur représentant commercial, Bouguet,
entre dans le capital, puis un Monsieur Pau, ce qui aboutit à la raison
sociale d’aujourd’hui. En
1965, un grand virage est pris en direction de l’industrie laitière, avec les
« fruits sucrés » pour yaourts. En 1981, GBP innove sur le marché
en produisant le premier apéritif sans alcool : le Blancart. Celui-ci est
fabriqué, depuis 1990, dans l’ancienne usine Ancel de Coca-cola, boulevard de
l’Hôpital à Vichy. De nombreux autres produits sans alcool (gentiane,
vermouth) y sont aujourd’hui embouteillés, sous la marque Palermo.
Louis Advenier, entré en 1962 dans la société, a
dirigé Saint-Yorre, puis les deux sites locaux de GBP de 1976 à Au
début des années 2000, GBP qui emploie 130 salariés passe sous contrôle de
Pernod Ricard. Rachetée par un fond d’investissement, GBP devenue « Frulact »
est ensuite vendue en 2006 à un groupe portugais. Ces changements successifs
de propriétaires avec de plans sociaux font chuter en 2009 les effectifs
restants de 70 à une trentaine de personnes. La direction portugaise annonce
en juin 2009 le transfert des activités à Apt, près d’Avignon dans le
Vaucluse. Après sa fermeture en 2010, la ville de Saint-Yorre se rend
propriétaire du site (avec terrain de |
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Gamma-Fournier |
La société
Gama, initiales des quatre premiers associés (Gallier,
Amat, Marielle, Augoyat), est née en 1954 à Cusset,
après reprise en 1951 de Giard qui fabriquait des charnières. L’usine de
découpe-emboutissage fabrique d’abord, rue Ampère, divers produits, comme des
outillages et des pièces pour les cycles Riva sport. Puis elle se spécialise
dans les poêles à mazout. La production annuelle atteint 100.000 poêles.
L’effectif de Gama culmine alors à cent cinquante personnes ! La crise
du pétrole casse le marché en 1973 et l’usine ferme ses portes en 1977. Jean
Marielle était son principal
dirigeant. Il a déposé soixante dix brevets, au
cours de ses multiples activités industrielles. Créateur des Ateliers de Resté
sur Vichy en retraite, Jean Marielle, ancien résistant et chef de maquis, a
présidé le « Comité en l’honneur des 80 parlementaires ». Son but
est de préserver la mémoire des « 80 » qui ont refusé, le 10
juillet 1940, les pleins pouvoirs à Pétain (le dernier parlementaire, Maurice
Montel, né en 1900 et député du Cantal, est décédé
en mai 1996). Jean Marielle a écrit en 1993, avec Jean Sagnes, un livre
expliquant tout l’historique de ce vote au Grand Casino de Vichy. Jean
Marielle est décédé mi-mai 2011. |
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Goninet |
L’entreprise
de distribution alimentaire (on disait alors « épicier en gros ») a
été créée en 1933 par Joannès Goninet.
Son fils Jean Goninet, ex-Sciences-Po Paris, prend
sa suite en 1957, tout en se dévouant à la collectivité (conseiller
prud’homal et membre très actif des CCI, Moulins-Vichy d’abord, puis
interrégional Uccimac). Il implante des Promocash
(dont un à Vichy-Rhue), réservés aux professionnels, et des supérettes Disal. L’effectif s’élèvera alors à près de 500
personnes ! Après
quelques difficultés en 1979, la société de Cusset fusionne en 1995 avec le
groupe Promodès (marques Continent, Champion, Shopi,
Huit à huit, etc.) sous l’enseigne Prodirest. Goninet-Prodirest est ensuite intégré dans le puissant
groupe international Carrefour et enfin acquise en 2004 par le groupe
germano-suisse Rewe-Coop. Au
premier trimestre 2007, le site de Cusset ( |
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Grande Maison |
Tel
était le nom d’un important commerce de vêtements, rue de l’Hôtel-des-Postes
à Vichy (agence Century 21 aujourd’hui). Elle appartenait à Lucien Ballutaud, également propriétaire des cinémas Lux et
Vichy-ciné. Dirigée jusqu’en 1984 par Georges Delorme (décédé en décembre
2004), |
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Grands moulins |
Les Grands
moulins de Cusset (société Mesple et Morel)
arrêtent leur activité après le grave incendie de 1919. Des immeubles ont été
construits sur l’ancien site. |
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Grenier Cusset |
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Grumbar |
Un
anglais du nom de Grumbar avait créé en 1921 à
Saint-Prix, à côté de Lapalisse, une usine de fabrication de boutons qui a
compté plus d’une centaine de salariés. |
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Herd book charolais |
Il
ne s’agit pas d’une entreprise à proprement parler, mais d’un organisme
qui réunissait, chaque année début septembre, pendant une semaine, des
éleveurs de chevaux. La manifestation, venue à Vichy en 1964 grâce à Pierre
Coulon, l’a quitté en 1998 pour la « Ferme de Maraud », sur la
route de Nevers, à côté de Magny-Cours. Cette
disparition, très dommageable pour le commerce vichyssois, est à rapprocher
de trois autres grandes manifestations qui ont été arrêtée depuis
1990, pour diverses raisons, alors qu’elles procuraient d’importantes
retombées économiques : -
Les corridas se
sont déroulées à l’arène des Garets de juillet 1974
au 15 août 1991. Ainsi se termine un siècle de corridas à Vichy (la première
en juillet 1892), outre quelques interruptions (1893-1897, 1900-1902,
1915-1918 et 1934-1948). -
-
Le carnaval a
duré 32 ans : du 12 mars 1961 au 5 avril 1992. |
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Houdaille-Lelaurin |
Ce
constructeur d’amortisseurs employait 150 salariés en 1955 et 85 en 1970, aux
Boulaires, route de Cusset après le pont
(Cusset-Puces, aujourd’hui). En difficulté, Houdaille
rejoint en 1992 le nouveau parc d’activités de |
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L’Ardoisière |
L’ardoisière de Cusset se doit d’être mentionnée
du fait que ce site (à L’Ardoisière sera pillée par les allemands le jour
de la signature de l’Armistice. Son propriétaire âgé, M. Thielley,
refusera de rouvrir pendant la guerre. Une tentative d’exploitation aura lieu
en avril 1966 avec Georges Besson, l’éditeur de musique. Définitivement
fermée en 1975, l’Ardoisière est aujourd’hui à l’abandon. L’histoire de l’Ardoisière démontre la fragilité
des entreprises de restauration, sujettes à la mode. Ainsi, le Chanteclerc a
été aménagé en Office de tourisme. Le Robinson est devenu un centre de
contrôle technique auto à l’entrée de Vichy-Rhue. |
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Labaye-Teisseire |
Entreprise
de BTP qui a notamment construit l’actuelle mairie (achevée en 1925) et
l’église Saint-Blaise en 1931 avec le cabinet d’architectes Chanet-Liogier. La société a aussi construit l’église
Jeanne d’Arc en 1929, le Stade municipal en 1932 et le stade nautique de
Bellerive (piscine inaugurée en 1947). Basée
à |
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Lafaye |
Les
fonderies Lafaye avaient été créées en 1878 par Paul Lafaye (son père avait
été l’administrateur des biens de Napoléon III à Vichy). Elles sont d’abord
situées derrière la gare SNCF de Vichy, puis à Cusset, rue Jean-Bonnet
(locaux et terrains ensuite utilisés par Les
fonderies fabriquaient notamment, sous la direction technique de M. Gernel, des fourneaux pour les hôtels et restaurants, des
appareils de chauffage et des plaques d’égout en fonte. Jean Lafaye, dernier
propriétaire et commercial hors pair, avait développé un important marché de
moules de pneus avec Michelin. Des
difficultés de production, dus en partie à un fournisseur de Decazeville et
aggravées par des agitations syndicales (orchestrées par René Bardet, futur
maire de Cusset), provoquent l’arrêt de l’entreprise fin 1966. Jean Lafaye,
devenu assureur, meurt dans un accident de voiture, au retour d’un voyage à
Paris, en 1969. Son épouse, Ginou Lafaye, est
décédée, en octobre 2006. |
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Ligier BTP |
L’entreprise
de Guy Ligier employait plus de 200 personnes dans les années 1960 |
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Ligier Sports |
La société
de construction des formules |
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MANURHIN Lucien Nussbaum Paul Spengler Antoine Veil |
Manurhin
(Manufacture de machines du Haut-Rhin) est une société fondée à Mulhouse en
1915 (10 rue de Soultz) par Jules Spengler. Elle se spécialise en armes
(révolver MR 73 pour la police) et en tours automatiques. Une
usine de munitions est implantée en avril
1938 à Cusset sur le site des Graves (anciens ateliers de Pendant la guerre, Manurhin
se consacre à des produits civils : pièces de scooters, postes de radio,
rouge à lèvres, etc. Son atelier de chargement de Montpertuis
(poudre et explosifs), ouvert en 1939, s’étend à Bellerive sur Au début
des années 1980, Manurhin emploie 2.200 personnes environ à Cuuset, sous la direction de deux brillants
polytechniciens : Daniel Chovet
(directeur des usines de Cusset et de Montpertuis),
épaulé par Serge Gaillard à la gestion, et Henri Tron
(directeur technique). Le groupe Matra (qui avait acheté 33,6 %
des parts en août 1978) prend directement en main Manurhin
(près de 6.000 salariés) après le décès, le 16 mai 1982, de Paul Spengler, né en 1905, fils du
fondateur Jules et patron depuis 1942. Il apparaît que les pertes de
l’exercice 1981 sont de 26 millions ! Jean-Luc Lagardère, médiatique
patron de Matra, nomme le 28 juin 1982 Antoine Veil, PDG du groupe Manurhin
qui comprend de multiples filiales civiles (60 % des activités) comme Chelle-Gérodolle (embouteillage à Alfortville), Dubru (laveuses), Lebranchu
(carrosserie automobile), L’Epée (pendules de luxe), Plastex
(produits plastique), Sagita (presses), etc. Antoine
Veil, né le 26 août 1926, est
énarque, inspecteur des finances, ancien directeur de cabinets ministériels
et ex-PDG de UTA. Il est surtout connu comme « le mari de Simone
Veil », née le 13 juillet 1927, ancienne
ministre de Antoine Veil a expliqué ses douloureuses décisions dans son livre
« Précisons
aussi qu’Agnès BUZYN, nommée ministre
de Antoine Veil et Daniel Chovet,
le 20 novembre 1982 En 1985, la « Manu » (effectif descendu à
1.300 salariés à Cusset) se trouve en partie nationalisée en même temps que
Matra. Le Département MA (Machines
alimentaires), à l’origine de la société en 1915, est fermé, entraînant
le départ d’Alain Carteret qui était responsable des produits nouveaux et du
contrôle de gestion. Daniel Piette,
un Essec qui assurait alors la direction de cette
activité civile, connaîtra ensuite une grande carrière auprès de Bernard
Arnault de LVMH. Puis, le 1er juillet 1990, Manurhin intègre, « Giat Industies »
qui regroupe (avec 14.000 salariés) tous les arsenaux de l’État :
Roanne, Tarbes, Bourges avec Luchaire, Satory,
Tulle, le premier créé en 1690, Saint-Chamond, Saint-Étienne, etc. Outre ses
traditionnelles munitions, l’usine des Graves fabrique des composants pour le
char Leclerc et des charges pour le forage pétrolier. La moitié de son
chiffre d’affaires est réalisé pour l’export. Mais
la réduction des commandes de l’État provoque de multiples « plans sociaux » de 100 à 200
personnes tous les deux ou trois ans et des mesures de chômage partiel. Début
2003, la « Manu », officiellement dirigée à Cusset par Jean-Pierre
Deschamps (ancien 2e ligne au RCV rugby), n’occupe
plus que 345 salariés et ----- Un
dernier plan de restructuration du groupe
Giat est annoncé le 7 avril 2003 par le ministre des Armées Michèle
Alliot-Marie (MAM), au profit de l’usine de Bourges. Il conduit à l’abandon
complet des sites de Manurhin sur Vichy et Charmeil
le 31 décembre 2006. Les 345 salariés qui restaient en 2003 ont pratiquement
tous été reclassés (152, près de la moitié, sont partis en
pré-retraite !). Le
site des Graves qui s’étend à
Cusset sur onze hectares est repris pour moitié par l’entreprise Applifil (ex-filiale du groupe Eurodec)
qui a transféré sa centaine d’emplois et sous-loué des locaux à Percall (une vingtaine d’emplois fin 2006 et 35 en 2012).
Applifil pourrait aussi revendre deux hectares de
terrains non utilisés à Quant au site de Montpertuis-Palazol, à cheval sur les territoires des communes de
Charmeil et de Bellerive, son immense superficie de |
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Messire |
Société
de décoration de flacons plastique implantée sur l’ancien site des Abattoirs
(à côté du stade municipal) de 1974 à 1994. Fondée par Jehan de Renzis, ancien acheteur de LIDV Vichy, elle employait une
vingtaine de personnes. |
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Meubles du Centre |
L’entreprise Rosentraub
est restée célèbre pour les deux incendies dont elle fut victime : un
premier, allée Mesdames, en 1931 et un second, rue de l’Industrie, en 1947.
Rebâtie à chaque fois, la fabrique de meubles poursuivra son activité jusqu’à
la fin des années 1970, sous la direction d’Armand Rosentraub
(décédé en 2000). |
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Mines d’Uranium |
|
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Mollard |
Cette
usine de meubles de télés de Cusset employait 150 personnes au début des
années 1970. Ses locaux ont été repris, rue Ampère, par Délis
en 1986. |
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Morand |
Importante
menuiserie de Cusset, rue de l’Industrie, fermée vers 1985. |
||
Moreux de Varennes |
Fabrique
de meubles de bureau ( |
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Nouvelles Galeries |
Des
« Galeries Parisiennes »
avaient été ouvertes le 13 août 1898 (futur emplacement de Le
bâtiment des anciennes Galeries est racheté en 1923 par Pierre Debord, patron
de la menuiserie Debord et Colin. D’abord transformés en garage Renault, les
locaux sont aménagés en 1929 en Cité marchande, avec ouverture à
l’étage d’un dancing appelé d’abord Les
derniers commerçants sont partis en 1999, après revente du bâtiment,
appartenant à la famille Blanchard, à Serge Gahnassia.
A l’abandon, les locaux sont enfin rachetés en 2002 par |
||
OCP |
L’Office
central de produits pharmaceutiques (OCP), qui est le plus important
grossiste de France, disposait d’un centre à Vichy. Georges Raymond en était
le directeur lorsqu’il fut président du RCV rugby en 1963-1965. Le centre de
Vichy a été supprimé en 1995. Il avait alors déménagé à |
||
Oyhénart |
La
manufacture de caoutchouc de Cusset, née après 1914, était installée sur la
propriété de Jean de Doyat (au Moyen Âge) et, plus
récemment, à la place d’une ancienne brasserie. Oyhénart produisait de nombreux produits pour pharmacies
(bandages, bouillottes, gants, tétines, vessies) sous la marque « Leglot », successeur après-guerre. L’effectif était
encore de 152 personnes en 1955. Dirigée sur la fin par René Sigot, épaulé par
M. Gallier, chef de fabrication, Oyhénart a fermé au milieu des années 1970. |
||
Papeterie des Darcins |
Cette
importante entreprise de Cusset au XIXe siècle employait 150
ouvriers en 1825, sous la propriété de Claude Bouquet des Chaux (également
maire de Cusset). Elle a été visitée à deux reprises par Napoléon III :
le 21 juillet 1961 et le 6 août 1862, sous la conduite de son directeur, M.
Meyer. |
||
PÉTILLAT |
Antoine
Pétillat (1834-1920) a été le grand industriel de
Vichy. Berger dans une ferme de Broût-Vernet dans sa jeunesse, puis serrurier
impasse Victoria, il a fondé son entreprise en 1859, à l’âge de 25 ans. En
1873, Pétillat a construit une usine de
40.000 m² à deux étages, place du Marché, à l’emplacement actuel de Quatre
générations de Pétillat se sont succédé à la tête
de l’entreprise. Entre les deux guerres, la société prendra le nom de
« Société industrielle du Bourbonnais ». Son effectif s’élève à 386
personnes en 1931 ! Elle utilisait une usine-fonderie aux Graves, à
Cusset, sur les terrains où sera construite l’usine Manurhin
en 1938. Roland
Pétillat, né en 1932 et arrière
petit-fils du fondateur Antoine, a construit en 1970 une grande
surface de produits du bâtiment, en zone de Cusset, dans le cadre de la
chaîne Caténa. Elle a été revendue en 1985 au
groupe corrézien « Disque bleu »,
faisant disparaître le nom de Pétillat comme
entreprise. L’enseigne a changé en 2007, incorporée au groupe Téréva de Bourg-en-Bresse. Le
magasin Soquino
(Société Quincaillerie nouvelle) du centre-ville (ex-Desgouttes),
appartenant à la famille Pétillat depuis |
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Polyflex |
L’usine
Polyflex de fabrication de flacons en plastique
(200 mille produits chaque jour) s’était implantée fin 1988 en zone
industrielle du Coquet, à Saint-Germain-des-Fossés. La société mère, basée à
Langeais, fait aujourd’hui partie du groupe Crown. Fin janvier 2004, le
groupe décide la fermeture de ce site qui employait 50 personnes. Les locaux
ont été repris en décembre 2005 par la société Capryl
(Flans de Vichy) précédemment implantée en zone de |
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Pourtier |
Société
de mécanique en ZI Cusset, face à la rue Ampère, qui employa une cinquantaine
de salariés jusqu’à sa fermeture … en l’an 2000 (siège sur Paris). |
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Prophyltex |
La
société Radiatex de Bellerive a fermé ses portes en
novembre 2011 alors qu’elle
n’employait plus qu’une dizaine de salariés. L’usine de Bellerive, qui
s’était déjà séparée d’une dizaine de personnes en 2005, avait été
transformée en simple centre de stockage et de transport pour le groupe
japonais propriétaire. Elle
avait été créée en 1937 à Dammarie-les-Lys pour le conditionnement des
préservatifs, couvrant le tiers du marché français. Établie dans le haut de
Bellerive (106 rue du Léry) en 1967,
elle appartenait depuis 1984 à la société japonaise Sagami
Rubber. L’usine avait été d’abord managée par
Gilles Mallet jusqu’en janvier 2000 (lequel a remonté une société de
distribution de préservatifs Demapharm à Saint-Pourçain), puis par l’Écossais Grant
Burt. La marque des préservatifs changeait alors de nom pour devenir Protex. La
production des « capotes Prophyltex » avait fortement augmenté depuis les
années 1980, en raison la recrudescence des MST et des risques de Sida. La
marque avait été sélectionnée pour les Jeux olympiques de Barcelone, l’été
1992. Le film « Le Placard »
de Francis Weber, sorti en janvier 2001, avec Daniel Auteuil et Gérard
Depardieu, fait apparaître constamment le nom de Prophyltex.
Il en avait résulté une hausse de 12 % des ventes de la gamme Protex, avec 20
millions d’unités produites en 2000 à Bellerive ! |
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RIVA SPORT |
C’est
le Stéphanois Louis-Émile Rivière (né en 1901) qui a créé, en 1941, Riva
Sport Industries, rue de Madrid (inscription encore visible sur le mur
extérieur au 14). En 1950, il construit une usine neuve (reprise plus
tard par Alzay et remplacé en 2007 par un immeuble) à Vichy, route d’Abrest (66 avenue Poincaré, face à un LIDL
aujourd’hui). Riva
Sport (sans « s ») fabrique des vélos (marque Alphonse Thomann,
utilisée par Jean Robic qui a gagné le Tour de France 1947), des cyclomoteurs
(Motobloc) et des scooters (aux marques Sulky et
Sporting). Les
cadres dirigeants étaient MM. Peltier (directeur général), Maisonneuve
(directeur de l’usine) et Thomas (gendre de L-E Rivière). La société a
employé plus de deux cent cinquante salariés (dont le pilier international
Amédée Domenech lorsqu’il jouait au RCV rugby) ! Louis-Émile Rivière,
bien intégré aux milieux vichyssois (président du Rotary), habitait la
fameuse « villa vénitienne » de Décoret, rue de Belgique. Il est
décédé en 1961 après la fermeture de l’usine, intervenue en 1958. Il a
fallu attendre le début des années 2000 pour que l’ex-usine Riva Sport,
devenue une friche industrielle, soit abattue et remplacée par un immeuble
d’habitations. |
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Sader |
L’usine
Sader construisait les réchauds Emé
et des cuisinières à gaz, sur l’ancienne route de Vichy, à Cusset. Elle a été
dirigée par Georges Roux (maire de Cusset de 1928 à 1936, puis de 1947 à son
décès en 1952), puis par son fils Paul Roux. |
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Saprobat |
Entreprise
du bâtiment de Cusset de 60 salariés dans les années 1960. |
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Savab |
Cet Abattoir
de volailles, route de Jaligny, fut longtemps la plus grande entreprise de
Lapalisse avec 400 salariés. |
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Sediver |
Fabrication
d’isolateurs en verre (depuis 1928) à Saint-Yorre, fondée à l’origine en 1898
par Eugène Gendre (patron de En
1982, En
novembre 2002, le groupe italien Vetroarredo
rachète Sediver. Il annonce le 30 janvier 2004 la
fermeture complète dès mai 2004 du site de Saint-Yorre (310 salariés). La
fabrication d’isolateurs en verre serait délocalisée en Chine où une usine
est en cours de construction. Cette décision touche 286 emplois sur un site
plus que centenaire (ouvert en 1898). L’usine est complètement arrêtée en
2005, en dépit de conflits sociaux et de procès. Le four est arrêté le 4
juillet 2005 et son immense cheminée de La
fin de Sediver libère MacLean Power, animée par Éric Moal, poursuit en 2002 une
production d’isolateurs creux en composite avec une trentaine de salariés. MacLean France (70 salariés en 2017) qui dispose aussi de
locaux dans l’ancienne usine Manurhin des Graves à
Cusset, est repris le 16 juin 2017 par le groupe familial allemand REINHAUSEN
(3.500 salariés dans le monde) basé à Ratisbonne en Bavière. En janvier 2019,
Reinhausen regoupe ses
deux sites sur le seul site de Cusset. L’entreprise
rémoise Caillot installe sur l’ex
site Sediver en 2012 une unité de « copacking »
assemblant les bocaux en verre produits à Puy-Guillaume avec la monture
métallique et la rondelle orange. |
||
Sinergy |
Cette
société de matériels d’endoscopie chirurgicale a été créée en 1986 par le
Dr Hubert Manhès, gynécologue à la clinique
« |
||
SOBOVIDÉ |
En
1973 une usine neuve (« Après
des années de fort développement, l’entreprise faiblit du fait du
remplacement de Camille Labreuille par son fils
Christian et surtout de l’agression commanditée par le directeur général
Christian Chambon, le 24 mars 1988, d’un syndicaliste (Patrick Boudet)
attaqué à la hache par l’ouvrier Francis Drozak et
gravement blessé La
« Sobo » est ainsi cédée le 17
octobre 1989 sur décision du le Tribunal de Commerce. Mais les repreneurs,
Simon Abramowitz et Bernard Gliksberg,
sont des escrocs. Leurs malversations conduisent, en moins d’un an, à la
fermeture complète de l’usine. Cent quatre-vingts emplois sont définitivement
supprimés…. Ses immenses locaux peinent à trouver preneurs. Les
projets de Grande Pâtisserie Surgelée et des Salaisons d’Auvergne sont des
échecs. Finalement la société Convivial (transmise par Jean Meunier à Sicarev en août 2018) n’occupent aujourd’hui une petite
partie de l’ancienne « Cathédrale de l’agroalimentaire » de Camille
Labreuille, décédé le 9 janvier 2010 ! Son
épouse, Georgette Labreuille, décédée à 95 ans fin
janvier 2018, l’a rejoint au cimetière de Charmeil. |
||
Soulat |
La
société de négoce de pneus de Louis Soulat était
basée à Bellerive, à côté de |
||
Sources privées |
Nombre
de sources, qui ont été forées dans la seconde moitié du XIXe
siècle, ne sont plus exploitées aujourd’hui. Outre la vente des eaux,
certaines disposaient d’un établissement thermal, comme Lardy à Vichy et
Sainte-Marie à Cusset. D’autres, comme Coursolle
(famille Frélastre) et Régina à Cusset, ont été
rachetées par La
dernière source indépendante en activité à Vichy a été la source Dubois,
jusqu’à la construction, sur son site, de |
||
Sovibat |
Entreprise
du bâtiment créée par Robert Bourachot avec l’aide
de son père. |
||
Sovilim |
La
« SOciété VIchyssoise
de LIMonade » a été créée en 1964, par Albert
Chevalier. C’était un regroupement de plusieurs distributeurs indépendants de
boissons : Chevalier, Berger, Gadet, Maret et Deverchère, Guichard et Lamoureux. Sovilim
implante d’importants entrepôts à Cusset, rue Jean-Bonnet, sur les terrains
de l’ancienne fonderie Lafaye. Elle y fabriquera sa limonade de Vichy :
« l’Exquise » Vint
ans plus tard, en 1984, après les décès d’Albert Chevalier et de son fils
Jean, la société est reprise, à 50-50, par le Clermontois Mérand-Gomez
et le Moulinois Biérovin. Les locaux sont déplacés
en 1991 à Vichy-Rhue, derrière l’usine LIDV. Enfin en 1998, le nom de Sovilim disparaît définitivement, lorsque le grand groupe
hollandais Heineken reprend l’ensemble sous l’enseigne « France
Boissons ». |
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La blonde emblème des pubs Tho-Radia
Tho-Radia |
Le
laboratoire parisien Tho-Radia, fabricant de produits de beauté à base de thorium
et de radium, a été créé début 1933
par le pharmacien Alexis Moussalli (né en 1894) avec le renom du pharmacien
Alfred Curie, un homonyme des Curie. En
septembre 1939, la société se
délocalise à Vichy au 46 rue de Venise. Près de 90 salariés y travaillent
durant l’Occupation, avec une gamme étoffée (crème, eau de Cologne, lait,
poudre, savon, shampooings, etc.) complétant sa spécialité des rouges à
lèvres. Pierre Corniou (1926-2008), futur
maire de Bellerive en 1962, rentre à Tho-Radia
comme ingénieur chimiste en août 1948. Moussalli
étant décédé le 22 août 1955, sa société fermera en mai 1958, ses locaux
étant acquis par la ville de Vichy pour y installer les salles de boxe du RCV
(toujours en activité en 2017). La marque Tho-Radia sera reprise quelques temps par les laboratoires Lafarge
de Châteauroux (rachetés par Sanofi en 1977) produisant les célèbres
pastilles Pulmoll. Elle disparaîtra en 1968. De
son côté, Pierre Corniou poursuivra une activité
plastique (ex-Seric
de Jacob Wyplosz) en ZI de Rhue avec une douzaine
de personnes sous le nom de Duroc
(Dumarex
Robert Corniou). Pierre Corniou, né le 28 août 1926, y travaillera jusqu’en 1965
amorçant une longue carrière de 27 ans en deux temps (1962-1983 et 1989-1995)
comme maire de Bellerive. Il est décédé le 25 avril 2008. Le
vendredi 12 janvier 2018, Gérard Sallet, le réputé pharmacien de |
Transfil |
Cette
entreprise familiale de fabrication de sachets polyéthylène a été créée en
1953 par Marcel Petit. Elle s’implante en 1960 aux Dollots
route de Saint-Yorre (143 avenue de Thiers), sur la commune d’Abrest, en face du fameux restaurant Elle
est revendue en octobre 2000 à Jean-Pierre Plichon
qui la rebaptise Miniplast, puis en février 2001 à
Madame Duplain (présidente du groupe Inter-Pichon à
Sainte-Sigolène) qui lui donne le nom d’Abrest
Plastiques. Le 22 octobre 2002, la société qui employait encore 21 salariés,
est liquidée. Début 2006, les locaux sont repris par la société UlIMED (négoce de matériels médicaux) - 7 salariés -
dirigée par Fabrice Ulivi et auparavant implantée
au Bioparc d’Hauterive. |
Tuileries Delmas |
Les tuilleries Delmas (Labaye) ont
fonctionné, route de Seuillet, de 1877 à 1968. |
Usine du Centre |
L’usine
du Centre fabriquait des pain d’épices, à Cusset (rue Notre-Dame des Près).
Elle employait encore 52 salariés en 1955. |
Valette et Garreau |
Cette
société de Cusset portait les noms des deux associés qui avaient racheté à
Félix Guidez, fin 1919, une fabrique de matériel d’huilerie, fondée en 1860.
Elle se spécialise, à partir de 1925, dans la construction de machines à
bois : dérouleuses, trancheuses, massicots et presses. Propriété
de Boussiron, puis d’une sociétés suisse, et enfin de la société allemande Muller Forst (Babcok),
elle a été dirigée avant-guerre par M. Martin, puis par M. Fougerolles, et
enfin par le centralien Jacques
Massonneau (décédé le 26 septembre 2001) de 1947 à 1977. Elle employait
encore cent cinquante salariés au début des années 1970, du temps des
« inséparables » Amédée Campet (directeur
commercial) et André Peyneau (directeur financier),
qui animaient joyeusement, par ailleurs, les kermesses et œuvres catholiques
de Vichy. Christian Démonnet, père de Claude Démonnet pharmacien rue Wilson, était chef du bureau
d’études. i Pour
raisons à la fois concurrentielles et syndicales, Claude Massonneau, fils de Jacques et directeur depuis |
Viallet et Desnos |
L’usine
de contreplaqués de Cusset (route de Paris, vers l’usine Carpentier) était
dirigée par Monsieur Desnos dont la fille, Rolande, a épousé en 1938 Pierre
Coulon, futur maire de Vichy. |
Vins de France |
Distribution
de Kiravi aux Bartins
avec 70 salariés entre 1960 et 1980, du temps de Marinette Moussier. |
Vinycuir |
FabricatiSon de cartables à Lapalisse qui a déposé son bilan en 1985, après avoir
compté une centaine de salariés dans les années 1970. Ses locaux sont
maintenant utilisés par Centravet (distribution de
produits vétérinaires). |
VUITTON |
Un magasin de la société de maroquinerie, fondée en
1854 par Louis Vuitton à Paris, a été ouvert en 1925 à Vichy rue du Parc, sous l’hôtel du même
nom, à côté du restaurant Chanteclerc
(Office de Tourisme aujourd’hui). C’est Gaston Vuitton, petit-fils de Louis,
qui avait pris cette initiative. Ce sera le seul magasin de la rue du Parc resté
ouvert pendant l’Occupation de 1940 à 1944. Vuitton exploitera aussi, pendant
ces années sombres, l’usine du Genat à Cusset (ex-Tuilerie qui servira après-guerre
d’atelier au sculpteur Robert Mermet) pour la fabrication d’objets à la
gloire du maréchal Pétain. Le magasin Vuitton a de Vichy fermé en 1957. La
journaliste Stéphanie Bonvicini a raconté tout cela
en détail en 2004 dans son livre « Louis
Vuitton : une saga française » publié par Fayard. Autant dire que
la direction parisienne de Vuitton (LVMH) n’a pas apprécié ! Louis Vuitton produit des bagages de luxe, dans ses
deux usines de Saint-Pourçain, implantées sur le même site de la zone des Jalfrettes : la première ouverte en janvier 1992 et
la seconde en octobre 1995. Voir plus bas dans les Entreprises actuelles. |
Autres anciennes sociétés |
- Dérue : fabrique de poupées en celluloïd, entre
Cusset et les Grivats - Gérin : artificier à Cusset, au
dessus de Valette et Garreau (30 salariés en 1955) - Giraud : tranchage de bois, à Bellerive (15
salariés) - L’Orientale : fabrique de pantoufles, rue Liandon à Cusset (14 salariés en 1955) - Ronal : Laboratoire employant 70 salariés à Vichy
dans les années 1960 - Siropts Mitidja (puis Sofaco) :
bd Jean-Lafaure à Cusset (entre 1950 et 1980) - Tuillerie de Genat : route de
Lapalisse, à Cusset. -
Vallat & Gibart : entreprise
du bâtiment de 80 salariés dans les années 1960 -
Verrerie de Cusset : fonctionne
jusqu’en 1939, au dessus de la gare de Cusset. |
Pastillerie
de Vichy, allée des Ailes
Sociétés |
Historique - Implantation - Activités |
Absinthe Vichy |
Philippe Fumoux,
liquoriste, a créé en mai 2011 à Vichy une petite distillerie, implantée 40
rue Mounin. Sa société, baptisée « Muse de
France », fabrique de l’absinthe sous la marque commerciale « Absintherie bourbonnaise ». Sa première
production, d’après une recette de 1857, est appelée « Verte Napoléon III » (à 65
degrés). En 2015, Philippe Fumoux a repris le
magasin de bijouterie à l’angle du Fer à cheval qu’il a rebaptisé ‘Compoir Fort Bayard » et titré « Absintherie de Vichy ». |
ACM France |
L’Atelier Chastang Mécanique (ACM) est créé en 1994 par
Roger Chastang. Il fabrique des machines spéciales, notamment pour la
maroquinerie (Vuitton à Saint-Pourçain, Fleurus à Bellerive, Sofama, etc.) et lmême
l’industrie (Cap L’Oréal).
L’entreprise est installée depuis 2001 dans La société est reprise en février 2013 par le
Lyonnais Richard Silvestre (42 ans). |
Aletti Palace (30 salariés) |
L’Aletti Palace est construit par l’architecte moulinois
René Moreau en 1911, sous de nom d’hôtel des Thermes. Joseph Aletti l’appellera Le Thermal. Racheté par la
mairie, il est revendu en décembre 1991 au groupe Résimmo
qui l’ouvre sous le nom d’Aletti Palace, après
d’importants travaux. Dirigé par Aboud Isreb, il est, avec le Sofitel Les Célestins, un
des deux « quatre étoiles » qui restent à Vichy. En septembre 2002,
le film Bon voyage y est tourné avec Gérard Depardieu et Isabelle
Adjani. Chaque mois, l’Aletti accueille un
« entretien public » de Sylvain Beltran qui interviewe chaque mois
une personnalité de renom. De son côté, le Pavillon Sévigné est
transformé en 2002 en résidence de luxe. Cette situation faite suite aux
échecs d’exploitation de |
Allier Volailles (65 salariés) |
Une petite
épicerie de 1894 dans le village d’Escurolles, entre Vichy et Gannat, est
transformée en une usine moderne employant une soixantaine de personnes. La
famille Simonet est à l’origine de cette croissance, avec un abattoir agréé
en 1981 et un atelier de produits élaborés (dont le confit de pintade et le
fameux Gallichon :
saucisson cuit de volailles) opérationnel depuis avril 1997. En 2010, la
société est dirigée par Jean-Louis Simonet et sa sœur Isabelle, soit la 4e
génération des Simonet ! À quelques centaines de mètres, sur la commune
voisine de Monteignet-sur-l’Andelot, la société Pouzadoux,
créée en 1979, dispose également d’un abattoir pour ses volailles et compte
une quinzaine de salariés. Véronique Pouzadoux est
élue maire de Gannat, à 30 ans, après les élections municipales du 30 mars
2014. |
Anconetti (15 salariés) |
Distributeur
de carrelage-sanitaire-chauffage implanté à Vichy en 1928 par les frères Anconetti, parisiens fabricants de robinetterie. En 1938,
La socité de Cusset a longtemps été dirigé par Robert
Mignot, par ailleurs membre très actif des DCF Vichy. Le PDG en 2021 est
Bruno Girard. |
ANETT |
Entreprise
de la famille Billy, née à Thouars dans les années 1930, la blanchisserie Anett (17 sites en France et 1.500 salariés) est
installée à Saint-germain-des-Fossés (en ZI du Coquet) depuis 2002 pour
couvrir l’ensemble de l’Auvergne (et même au-delà). |
Arizzoli (30 salariés) |
Arizzoli
s’est implanté en 1861 à Vichy pour réaliser la couverture des chalets
impériaux de Napoléon III, actuel boulevard des Etats-Unis. La société a
fabriqué des fourneaux en 1932 et revendu des Frigidaires dès La revente
à Bernard Domenget fin 1997 est suivie en mai 1999
d’une reprise par le groupe Seitha de Lyon (Yves Marmier, directeur local). |
Arrivé (280 salariés) |
Seive,
nom de la société d’origine, est créé en 1875 à Cusset par Jean Seive.
En 1967, René Seive lance le label « Volailles
fermières d’Auvergne » (avec les aliments Thivat
et les poussins Leutrat) qui marque l’expansion de
la société Seive. En
1980, l’abattoir de volailles déménage, de la rue Georges-Roux (locaux repris
par Tradi-Vett
d’André Léger en 1991), dans l’usine neuve de Saint-Germain-des-Fossés. Seive reprend à Lapalisse En
1989, Bourgoin SA (BSA) rachète la société à René Seive.
BSA, groupe créé en 1966 à Chailley par Gérard Bourgoin (actuel président de En
dépôt de bilan (Gérard Bourgoin avait transmis la présidence à sa fille
Corinne en 1994), BSA est repris le 6 octobre 2000 par le groupe Arrivé
de Vendée (Saint-Fulgent) connu pour sa marque Maître Coq. C’est la
veille de l’incendie du 10 octobre 2000, qui détruit l’usine de la zone du
Coquet. Un plan de restructuration, touchant une centaine d’emplois, réduit
les effectifs de 380 à 265 salariés. La production est provisoirement
déplacée dans l’ancienne usine Fléchard de Lapalisse. La nouvelle usine Arrivé
est reconstruite sur le site : elle est opérationnelle fin mars 2002.
Elle est dirigée par Marc Saulnier. |
Art et décors |
Créée
en 1948, cette fabrique d’abat-jour et de luminaires haut de gamme est
reprise en 1968 par la famille Chmitelin. La
société, implantée à Saint-Didier-la-Forêt, dirigée par Stéphane Chmitelin depuis 1992, fournit en luminaires les plus
grands hôtels de France (Normandie
et Royal groupe Lucien Barrière à
Deauville) et de l’étranger ( |
Au
Second Empire Stéphane Merucci |
Au
Second Empire est le nom de l’entreprise personnelle de Stéphane Merucci, antiquaire
sur internet : site https://www.ausecondempire.fr/
Né le 5 mars 1967, cet ancien préparateur en
pharmacie s’est mis à son compte à Paris en juillet 2017 pour faire, de sa
passion, son métier : revendre sur la toile les objets, gravures,
livres, vieux papiers et autres souvenirs liés à l’époque Napoléon III. En mars 2020 après une conférence sur Isaac Strauss
le 29 février, il a déménagé à Vichy (56 rue de Paris : tél. 06 43 25 74 06) pour agir dans
un cadre plus propice et plaisant de Stéphane Merucci adresse
chaque moi à ses clients et amis une Gazette impériale, lettre internet
présentant ses dernières acquisitions. Pour recevoir gratuitement chaque mois
cette Gazette Impériale,
inscrivez-vous en écrivant à l’adresse mail : ausecond-empire@orange.fr » |
BABN Oberthur (200 salariés) |
Imprimerie du groupe Oberthur créé à la sortie de
Puy-Guillaune (sur initiative de son maire Michel
Charasse, alors ministre) à la fin des années 1980 pour la fabrication de
formulaires et tickets de jeu (loto). |
Bioparc d’Hauterive (160 salariés) |
Le Bioparc, initié par Vichy-Développement (un service
économique de la ville de Vichy alors animé par Bruno Pinard-Legry) en liaison avec Les
trois premiers occupants : Plastidore VMP
(Vichy Medical Product de Jean-Philippe
Grissolange) repris en 2008 par Top
Clean Injection de Cyrille Maréchal, ASPG (gardiennage :
30 salariés) et Moinet
confiserie (pastilles de Vichy). Le Bioparc (label Qualiparc)
s’est étoffé en 2007 d’une troisième tranche de bâtiment de Cette
zone d’activité économique (immobilier locatif) accueille, seize ans plus
tard en 2012, une vingtaine de PME du secteur santé-forme-beauté, parmi lesquelles : - 7 Med Industrie : fabrique des stérilets (80
% du marché français) - ATS 3 D : prothèses dentaires - Codemes (Patrick
Bernard) : systèmes électroniques de mesure - H2É (Hydro Études Equip.) :
matériels d’hydrothérapie (Jérôme Montagnier) - JCE Biotechnology :
créée en 1992 par. Éric Gohier, élu Auvergnat année 1998 - Limotech laboratoire (Fabien Durand) : gammes
cosmétiques - 6 salariés - Moinet confiserie (Gilles Michaille) :
voir rubrique plus bas - 25 salariés - Netdesist (Jean-Pierre Tadjoa) :
stérilisation de matériels -
Planète bleue (JF Di Lorenzo) : cosmétiques bio et détergents
écologiques - 15 salariés - Setubio (Jean-Christophe Sergère) :
produits de microbiologie - 14 salariés - Spectruming Ingénierie (Thierry Leloup) :
traitements des canalisations d’eau - Step 3 (Yan
Stevenson) : larvothérapie pour industrie
médico-chirurgicale - 3 pers. - Tate (Dominique) : commercialisation de
matériels orthopédiques - Top Clean Injection (Cyrille Maréchal) :
injection - 10 salariés - Tumorothèque du Dr Guy Lesec : recherche médicale -
VBM (Vichy Bio Materials) : prototypes matériel médical (G. Planche) -
VETEC (Yves Arboy et Francis d’Arpainy) :
instruments d’endoscopie - 21 salariés - Yansys medical (Serge Torti) : logiciels médicaux - 8 salariés Un
article de l’hebdomadaire |
Bleu autour Édition (8 salariés) |
Le nom
fait penser à une marque de produit de maquillage. Il s’agit en fait d’une
société d’édition, basée à Saint-Pourçain. Son origine remonte à 1989 à
Contigny. Patrice Rötig, le journaliste dont la
« Lettre de l’Allier » fait alors couler beaucoup d’encre, y avait
créé une première société : « Noir sur blanc ». Bleu autour est spécialisée dans la réalisation de
magazines économiques (MVE pour |
Bonvin électricité (5 salariés) |
Cette SARL, fondée en 1904 par Lucien Bonvin, a déménagé en 2021 de la rue du Sport à Vichy en
Zone industrielle de Cusset. .La société, dirigée en 2020 par Mickaël Gras, a
pris le nom de « Bonvin et Desmercières ».
Laurent Bonvin, fils du
fondateur, exerce la fonction d’informaticien dans sa propre entreprise
baptisée « Bonvin Computer »
(installations et maintenance : 06 20 66 21 65) au 23 rue de Paris à
Vichy. Véronique Bonvin, sœur de Laurent, est
décédée en juillet 2020 : elle était l’épouse de Frédéric Antonetti, né en 1961, formé à l’INF Vichy 1979-1982
(avec Jean-Pierre Papin et Pascal Olmeta) et
actuel entraîneur (depuis 2018) de Metz ligue 1 de foot. |
Bony automobiles (55 salariés) |
Émile Bony avait ouvert en
1960 une concessionnaire Renault à Massagettes près
de Rochefort-Montagne (Puy-de-Dôme) où il tenait un garage de réparation de
cycles. Il connaît un tel succès régional que Daniel Bony,
fils du fondateur et PDG depuis |
Bouzaires (5 salariés) |
Fondée
en 1936 par Henri Poirier à Gannat, la société produit près de trois cent
mille plantes exotiques dans les serres de son cactérium
(sur un hectare) de Cognat. Albert Bouzaires, bien
connu pour ses activités tennistiques à Gannat et Vichy, a développé la
société à partir de 1972, créant le Cactérium
en 1981. En janvier 1995, il a passé la main à Jean-Pierre, son fils (aidé
par son épouse Marie-Paule), soit à la troisième génération. Les principaux
clients du demi-million de plantes produites chaque année par le Plantarium sont
les jardineries, comme Jardiland, Truffaut et Vilmorin. Cette
entreprise reflète parfaitement le travail discret, mais efficace, réalisé
par une multitude de PME de Vichy ou basées autour de Vichy. |
CAPRYL (25 salariés) |
Gérard
Maldant, ancien directeur d’une grande surface à
Saint-Yorre, reprend fin 1996 la société des « Flans de Vichy »
(SADV), alors en perdition à Il
déménage dans un local plus vaste sur la même zone ( Début 2006, Capryl a
déménagé dans l’ancienne usine Polyflex de
Saint-Germain-des-Fossés. De graves difficultés en 2012, du fait de la crise,
et l’absence de candidats valables à la reprise contraignent le Tribunal de
commerce de Cusset à prononcer en janvier 2013 la décision de mettre la
société Capryl en Liquidation Judiciaire. |
Carrières de Malavaux « GBA » (30 salariés) |
L’extraction
de carrières aux Malavaux, à la sortie de Cusset
(route de Bost), date de 1905, lors de la construction de la ligne de chemin
de fer départemental Cusset-Roanne (tunnel et viaduc des Malavaux)
qui sera ouverte en 1910 (le tacot sera arrêté en 1949). Les matériaux
(« tuff ryolytique »)
du gisement sont d’une résistance telle qu’ils sont devenus une véritable
référence pour les travaux publics. La société d’extraction a d’abord été la propriété
de la famille Dupré : Jules, le fondateur et entrepreneur à Varennes
(dont il fut maire), Auguste Dupré (né en 1890 et maire de Cusset de 1936 à
1944), puis son fils Robert, né en 1924, ingénieur Ponts et Chaussées.
Soixante-dix salariés y travaillaient en 1970. Robert
Dupré a revendu la société (huit hectares) à Monin en 1971. Elle s’est
ensuite appelée « Redland granulats »,
sous capitaux anglais. Elle fait aujourd’hui partie du groupe Lafarge sous le
nom de GBA : « Granulats Bourgogne-Auvergne ». Le directeur
d’exploitation est Jean Servais. D’autres
carrières sont exploitées, dans la région, par le groupe CERF de Bransat,
appartenant à la famille Cluzel (140 salariés). Plus que centenaire, la
société est présidée par Jean-Yves, un des fils du sénateur Jean Cluzel. |
CAT Creuzier (180 salariés) |
Le
Centre d’Aide par le Travail (CAT) a été créé en 1973 à Creuzier-le-Neuf par
le Dr Marty et par Jean Brian pour les travailleurs handicapés. Le CAT est
une vraie entreprise, permettant l’emploi de cent cinquante personnes
handicapées, sous la direction de Cyril Bouchy,
puis de Denis Enjolras. Le
CAT assure de multiples fabrications et conditionnements en sous-traitance
pour les industriels locaux. Avec son activité annexe des Serres rue de
Provence à Cusset, il dépend de l’AVERPAHM
(Association pour Vichy Et sa Région de Parents et d’Amis d’Handicapés
Mentaux), 21 rue du Vernet. L’atelier
protégé « VISA »
(Valorisation de l’insertion sociale adaptée) dépend aussi de l’AVERPAHM.
Spécialisé en plasturgie, Visa a repris en janvier 2000 les locaux de
l’atelier-relais Electronica, dans la zone des Ancises
située à proximité. Visa a obtenu le 17 novembre 2021 à l’Opéra le prix Esat dzs DCF de Vichy. Cet awward a
été remis à son directeur Emmanuel Verrière par François Ligier, président de
Vichy Economie. |
Cavilam (65 salariés) |
Le
CAVILAM signifiat à l’origine Centre AudioVIsuel de LAngues
Modernes). L’acronyme gardé est sous-titré depuis 2004 Centre d’Approches VIvantes
des LAngues et des Médias. Il a fêté ses 60 ans l’été 2024. Le
CAVILAM a été fondé le 6 juillet 1964
par Michel Pobers, avec une équipe active composée
de Roger Meaudre
(superviseur au titre de la mairie, patron de Comalait,
décédé en 1993), du professeur d’Université Max DANY (directeur pédagogique) épaulé par Jean Laubépin et Jean-François Voulloux
à la gestion. Max Dany a œuvré pour le Cavilam jusqu’en
1987. Il avait été aussi directeur et initieteur du
Centre de Formation continue de l’Université de Clermont mis en place en 1973
avec son jeune collaborateur Alain Carteret (ils habitaient alors à proximité
dans le haut de Bellerive). Roger Meaudre et Max Dany L’essentiel
(95 %) de l’activité du Cavilam concerne le FLE
« Français-Langue étrangère » : apprentissage (étudiants) et
perfectionnement (professeurs de français dans leur pays) du français à des
étrangers. Sa spécificité est la pratique de l’immersion linguistique et
culturelle avec le logement chez les habitants (350 familles d’accueil à
Vichy, par un service spécial du Cavilam). Le Cavilam, cogéré par la ville de Vichy et l’Université de
Clermont-Ferrand, est dirigé par Michel
BOIRON de février 1995 à mars 2023,
remplacé alors par Grégory LASNE, présent deouis
2006 et directeur des enseignements depuis 2011. Les
installations du Cavilam étaient restées
éparpillées dans Vichy jusqu’en 2001 : bâtiment principal depuis 1968 au
14 rue du maréchal Foch dans l’ex-hôtel de Cannes (fermé après la guerre),
l’hôtel San Carlo acquis en 1983, administration à la villa Roger Dilon, 4 boulevard de Russie, etc. Elles ont été
regroupées en septembre 2001 dans le nouveau Pôle universitaire Lardy, à l’angle de l’avenue des Célestins et
du boulevard Kennedy. Ce
transfert au Pôle Lardy en Le Cavilam, qui emploie une soixantaine de permanents (près
de 150 personnes l’été), est remarquable par la qualité et la stabilité de
son corps enseignant : Jacqueline Navarro et Laure Duranton y ont
enseigné par exemple du début des années 1970 au milieu des années 2000. Le
Centre est parfaitement intégré à la vie vichyssoise, environ 400 familles
logeant les stagiaires étrangers. L’institution
vichyssoise, qui a adopté le slogan « Le plaisir d’apprendre », est classée dans « le top
4 » (sur 300 existantes) des écoles enseignant le français aux
étrangers. Le 26 novembre 2004 au Palais des Congrès, il a fêté son 40e
anniversaire, durée pendant laquelle 80.000 personnes du monde entier ont été
formées ! En septembre 2012, le Cavilam ajoute
officiellement à son nom celui de l’Alliance
Française.. Le Cavilam a failli sombré en 2020 et 2021 lors de la crise
du Covid empêchant les déplacements. Depuis 2022, il a repris son rytme, formant chaque année près de 4.000 stagiaires
étrangers (enseignats de Français et étudiants)
émanant de 130 pays, avec un personnel de 70 équivalents temps plein. Ses
deux slogans sont : Vivez
l’aventure du Français et Le
plaisir d’apprendre. Vichy est la ville idéale pour ce faire :
les stagiaires (deux semaines en moyenne) sont immergés dans la vie
locale, pouvant loger chez l’habitant (350 familles d’accueil dans l’agglo de
Vichy). Le
CAVILAM, qui est devenu aussi-Alliance
française en septembre 2012, donne à Vichy un rayonnement international,
conforté par son titre Unesco de j2022. Il a fait l’objet d’une double page
(signée Pierre Geraudie) dans le grand quotidien
Adresse du Cavilam :
1 avenue des Célestins, BP 72678, 03206 Vichy Cedex |
CBSE (33 salariés) |
La
« Compagnie Bourbonnaise de Services et d’Environnement » (CBSE),
filiale de Bouygues/Saur, assure depuis 1990 la distribution de l’eau à
Vichy. Ses locaux, d’abord placés dans un Algéco au Centre industriel des
Ailes, ont été transférés en 1992 au parc d’activités de |
Célestins hôtel (110 salariés) |
Le
21 septembre 2000, le Centre et l’hôtel des Célestins sont revendus à
Neptune-Alma. Cette filiale du groupe Castel (comme |
Centre hospitalier (1.120 salariés) |
Le
Centre hospitalier de Vichy, boulevard Denière, est
le plus gros employeur de l’agglomération, avec 1.120 personnes (l’hôpital de
Montluçon dépasse les 1.700). Par ce fait même, il est aussi le premier
employeur public, devant la mairie de Vichy (720 employés) et le Lycée de
Presles (370 personnes). Sa
création, à l’emplacement actuel (alors lieu-dit de Un
deuxième appareil IRM (Imagerie par
Résonance Magnétique) est prévu pour 2015, avec changement de la fameuse
entrée au bout du boulevard Denière. Disposant d’un
budget d’environ 150 millions (dont 3 de déficit en 2014), le Centre
hospitalier qui a pris le nom du Docteur Lacarin
(maire 1967-1989) est dirigé depuis 2013 par Thierry Gebel. L’hôpital
de Vichy intègre sur son site, depuis 1968, l’école de Kiné, officiellement IFMK : Institut de Formation en Masso-Kinésithérapie. Créée
le 8 février 1941, elle est dirigée par Claude Bru pendant 25 ans de 1978 à
2002, puis par Luc Boussion depuis 2003. Le nombre
d’étudiants en kiné va passer de 220 en 2014 à 385 en 2018 du fait du
prolongement des études de 3 à 4 ans. De nouveaux locaux sont donc à
aménager : l’actuelle friche des Docks
de Blois est le plus souvent évoqué. Une école d’infirmières, fondée fin 1965, est également implantée
depuis 1977 sur le site de l’Hôpital. |
Centravet (60 salariés) |
Centravet
(Centrale d’achats vétérinaires) est créée, en 1985 à Lapalisse, dans les
anciens locaux de Vinycuir par Bernard Le Provost,
vétérinaire local et maire de Lapalisse de 1989 à son décès le 21 juillet
2007. Cette plate-forme de distribution ( |
Centre Leclerc (250 salariés) |
Le
Centre Leclerc de Bellerive a été monté par Louis Cousin en 1984. |
C G R (90 salariés) |
Cette
société de ressorts d’abord basé à Hauterive (d’où son premier nom d’Hautrifil) et
longtemps dirigée par M. Lussier, fait partie depuis 1992 du groupe parisien
CGR (Comptoir général du ressort) qui possède une vingtaine d’usines dans le
monde dont huit en France. Le
site d’Abrest, qui était situé en zone inondable,
est transféré en 2005 à Saint-Yorre (au Bois des Jarraux)
dans une usine-relais de |
Chaux d’Auvergne (40 salariés) |
Cette
entreprise de l’Allier est basée sur les hauteurs de Gannat depuis 1951, là
où le squelette du rhinocéros, vieux de 23 millions d’années, a été découvert
en juin 1993 par le paléontologue François Escuillié.
En 1988, les Chaux d’Auvergne sont
reprises par le groupe Balthazard de Grenoble. |
Compagnie de Vichy
Compagnie de Vichy Ex-Cie Fermière (200 salariés) Jérôme Phelipeau Sylvain SERAFINI |
L’histoire
de Vichy a été constamment marquée par les relations, souvent plus
tumultueuses qu’amoureuses, entre Les
activités de l’ancienne Compagnie fermière sont séparées en 1993. Ce
« démantèlement » fait suite du rachat de Perrier par Nestlé, le 22
juillet 1992. Les autorités européennes contestent ce nouveau risque de
monopole. Finalement, l’embouteillage et la distribution des eaux minérales
revient à des sociétés du groupe Castel qui se voit contrainte
d’exploiter aussi les deux établissements thermaux (Dômes et Callou), dont la direction est confiée à Christiane Leprat. Le nouveau Centre-hôtel des Célestins (avec le Sporting, golf et tennis) est placé dans le giron de
NESTLÉ, dans le cadre de la société GPL (Générale de prévention et de
loisir). Les jeux sont concédés au groupe Partouche, numéro deux français de
cette activité. Le théâtre-Opéra est sous la responsabilité de la
municipalité depuis 1987. Le 8 septembre 2005, Castel revend à Jérôme PHELIPEAU (détenant 60 % de la société
MIF dont le groupe financier Matignon Investissement détient 40
%) Alma, donc C’est
le 4e changement de propriétaire depuis 50 ans (1954).
C’est surtout un changement historique, car c’est la première fois qu’il y a
une dissociation entre le gestionnaire des eaux et celui des thermes. Il
reste que Le 5 juin 2019, Le mardi 10 décembre 2019, un protocole d’accord,
véritable compromis de vente, est signé à Paris entre Gérald Darmanin,
ministre des Comptes publics, et Frédéric Aguilera maire de Vichy. La cession
du Domaine thermal à la ville de Vichy sera effective l’été 2020 pour un
montant de 25 millions. La ville maintient de toute
façon, jusqu’à la fin de son bail le 31 décembre 2030, la concession
d’exploitation donnée à Les
Thermes de Vichy (Callou, Dômes et Spa des
Célestins) ont accueilli en 2019
13.600 curistes : 8.645 curistes
conventionnés (trois semaines indemnisées par On apprend l’été 2022 que |
Confiserie thermale (14 salariés) |
Cette confiserie de Cusset, au 53 route de Paris,
est d’abord spécialisée en sucre d’orge, créée en 1887 par Marc Simonet. Elle
a 130 ans en 2017, ayant employé jusqu’à 50 salariés. Après la direction de
Marcel Chervet de 1937 à 1955, puis de sa fille
Christiane Bernard, l’entreprise est cédée en 1987 à Jean-Pierre Rougemont. Jean-Pierre Rougemont a lui-même ensuite revendu
l’usine en 1995 au biarrot Jean-Michel Cortes, associé à Bernadette Lavielle. Elle propose une gamme complète de pâtes de
fruits et de chocolats (le Carré de
Vichy). |
Convivial (70 salariés) |
Cette société de conditionnement de viande a été
créée par Jean Meunier à Gannat où
elle dispose toujours d’un atelier de découpe employant une quinzaine de
personnes. Elle est réputée pour son « Parfait de Charolais » surgelé (40 % de son CA), fabriqué
depuis août 1997 dans une partie de l’ancienne usine de |
CORA (245 salariés) devient CARREFOUR |
RADAR, le premier hypermarché de Vichy, est ouvert le 3 mai 1972 par les Docks de Blois (son siège d’alors, rue
Fleury, est aujourd’hui une friche industrielle), avec Radar
est racheté en mai 1984 par CORA, groupe créé par Philippe Bouriez
en 1969. La surface de vente de vente a été étendue aujourd’hui de Radar,
devenu CORA, a vu l’arrivée de deux concurrents dans les années 1980, sans
compter les Discount comme LIDL
(trois magasins dans l’agglomération : rue des Bartins
(en agranduissement fin 2024), route d’Abrest et à Bellerive face au stade) et les moyennes
surfaces comme Champion (à Cusset) : 1. CARREFOUR Cusset. D’abord Intermarché aux Graves (rue des Peupliers) en avril
1982 : devenu Super U, puis Hyper U en janvier 2007 (après
reconstruction à côté et doublement de la surface par son PDG Yann Le Diouris : de 2. Centre Leclerc Bellerive,
route d’Hauterive, en septembre 1984 par Louis Cousin avec une surface de
4.600 m² : 310 emplois en 2009. Le 31 octobre 2024, 40 ans après l’implantation de
la marque Cora disparaît à son tour au profit de CARREFOUR dont le groupe a
racheté tous les Cora en juillet 2024. Le Carrefour conserve ses 245 salariés
dirigés par Stéphane Canova. |
COTTEL (110 salariés) |
Fondée
à Cusset en 1948 par les frères Cottel (Denis pour
le commercial et Pierre pour le technique), rue Ampère, pour le marquage
d’objets publicitaires (achetés en Asie), Cottel
est rachetée en novembre 1988 par Laurent
Tête et Georges Kowalczuk. Ils
font construire et inaugurent en octobre 1993 une usine neuve (atelier-relais
de En
2007, Franck Allilaire,
un ingénieur de 36 ans, reprend Cottel avec l’appui
financier de Les
anciens ateliers Cottel sont occupés, depuis 2000,
par Mamelet et Sengier,
une société de chauffage, qui a été très importante dans le passé avec une
centaine de personnes au début des années 1970 (une vingtaine aujourd’hui). |
C. Plast (15 salariés) |
Cette
entreprise familiale de Saint-Pourçain, spécialisée dans l’extrusion
plastique, était implantée depuis 1952 route de Gannat, sous le nom de NBC
(Nouvelle Brosserie du Centre). Claude
Lacour, son repreneur en 1972, fait construire en 1994 une usine neuve en
zone de |
Créapain (25 salariés) |
Créapain
a d’abord été une filiale du puissant groupe Limagrain, basé à Chappes dans
le Puy-de-Dôme (à |
Créapharm (135 salariés) |
Le
laboratoire pharmaceutique a été implanté en juin 1988 à Gannat, dans la zone
Le Malcourlet ( E-Pharma a repris, en août 2001, l’usine Johnson
& Johnson (Merck) de Bessay (ex-Laboratoires Martin). Cette usine avait été construite en 1993 par le
pharmacien moulinois, Jean-Paul Martin, dont les Laboratoires (créés en 1973,
dans son officine de Moulins) produisaient |
CREPS (50 employés) |
Le
CREPS (Centre régional d’éducation populaire et de sport) de Vichy est situé
sur la commune de Bellerive, à côté du Centre omnisports. Il a ouvert ses portes
en 1972 (locaux inaugurés en juillet 1972), en remplacement du CREPS de Châtel-Guyon qui fonctionnait depuis 1942. Établissement
de formation relevant du ministère de Le
CREPS organise de nombreux stages et brevets sportifs. De plus, il fait
passer, chaque année en mai-juin, les épreuves nationales du concours du
CAPEPS (diplôme des professeurs d’éducation physique et sportive) qui
attirent à Vichy 250 examinateurs et plus de 3.000 candidats. Le
CREPS de Vichy, dirigé en 2009 par Jean-Marc Lapierre et menacé dans le cadre
de la réduction nationale du nombre de Creps, a été maintenu par Bernard
Laporte (secrétaire d’État aux sports) le 22 mai 2009 en raison de son
excellence. |
CS3I (45
salariés) |
Cette société d’ingénierie informatique a été créée
en 1988 par Jorge Azevedo. Elle emploie plus de 40 personnes dans |
CTL Packaging (290 salariés) Roland Durin |
CTL
Packaging est le numéro 2 européen de la fabrication de tubes souples en
plastique pour les industries cosmétologiques et pharmaceutiques (l’Oréal,
Dior, Revlon, etc.). CTL est filiale du groupe
espagnol Tuboplast Hispania
fondée en 1964 par Juan Celaya (propriétaire PDG). La société-mère Vitoria, en pays basque espagnol,
emploie trois cents personnes. L’usine
de Vichy sort ses premiers tubes en juillet 1989, dans une usine implantée à
Charmeil sur sept hectares ( De
1995 au 29 mars 2002, Roland Durin, concepteur du site et réalisateur du montage
financier, assure la direction de CTL Packaging. Il quintuple les effectifs
(beaucoup de jeunes) et la productivité. Lauréat
de nombreux oscars pour la nouveauté (forme, design et résistance) de ses
conditionnements, CTL est managé depuis avril 2002 par Imanol
Sanchez qui a passé son enfance à Saint-Jean-de-Luz. Fin septembre 2006, CTL
Packaging double sa surface de production à Le 7
février 2008, Imanol Sanchez est élu « Super
leader de l’Allier » au cours de |
Cuisine artisanale |
En
1993, Éliane et Bernard Bay, qui tiennent le restaurant du Rhin (avenue des
Célestins), s’implantent sur la zone qui deviendra |
Davigel (50 salariés) |
Vichy
Glaces Surgelés (VGS), fondée en 1968 par la famille Grellet, en ZI de Cusset
est une société active de distribution de surgelés. Elle a été revendue à Davigel, dirigé par Jacques Duchemin. |
DCF |
Les
DCF (Dirigeants Commerciaux de France)
ne sont pas une entreprise, mais une association. Les DCF fondés en 1930
regroupent 80 associations et 3.000 adhérents. Les DCF de Vichy existent
depuis 1968 avec le
président-fondateur Antoine Pétillat. Elle regroupe
des chefs d’entreprise et des responsables commerciaux qui se réunissent
chaque mois. Les effectifs varient à Vichy entre 35 et 50 membres, tous
fortement impliqués et motivés dans la vie économique du Val d’Allier. Le lundi 6 juillet 2015, le président Jean-Michel Marron, élu en janvier
2015 (traditionnel mandat de deux ans), directeur de Bony automobiles Renault à Bellerive, a pris l’initiative d’organiser
une grande soirée au golf de Montpensier. La majorité des anciens présidents
étaient bien présents. André Heidt (président
2002-2004) assurait l’animation. Alain Pelletier (SAEM) membre fondateur en
1968 et 3e président en 1970 était là. Jacques Benn, le
président national des DCF, avait fait le déplacement avec son prédécesseur
clermontois Jacques Arnaud. Jean Almazan,
sous-préfet de Vichy depuis septembre 2013, Gabriel Maquin
1er adjoint de Vichy (et ancien DCF), Bruno Pinard-Legry (directeur de VVA Développement) et Pierre Guyot
(directeur adjoint du CEEA à Moulins) honoraient de leur présence cette
exceptionnelle manifestation, aussi historique que sympathique. Les anciens présidents DCF Gérard Alzay (président DCF Vichy 1982-1983),
Jean-Michel Gobeau (1987), Louis Advenier (1988-1989), Alain Carteret (1990-1991-
intronisé le 3 juin 1985 et membre 13 ans jusqu’à fin 1998), Patrick Radjef (1992-1993), François Feldman (1994-1995) et
Michel Sigot (2000-2001) ont été particulièrement
heureux de se retrouver. La joyeuse équipe des past-présidents
DCF Vichy, le 6 juillet 2015 Le 8 novembre
2016, Philippe Dessertine prononçait une
conférence inoubliable sur l’économie dans l’auditorium Eugénie du Palais des Congrès. Le lundi soir 15 octobre 2018, les DCF de Vichy ont fêté leurs
50 ans dans
le Palais des Congrès Opéra : auditorium Eugénie plein (500 personnes) pour des conférences et réception
grandiose (buffet gigantesque) dans le salon Napoléon III. Le nouveau
président Thierry Lestriez a fait monter sur scène
ses prédécesseurs présents (une douzaine). Les présidents DCF Vichy
depuis 2002 : André Heidt (2002-2004), Anne Bonnichon
(2005-2006), Alain Marin (2007-2008), Yvon Darignac
(2009-2010), Jacques Pacaud (2011-2012), Pascal Cambourieu
(2013-2014), Jean-Michel Marron (2015-2016), Valery Baldassiny
(2017), Thierry Lestriez (2018), Christine Moine
(3 années : 2019, 2020 et 2021). C’est donc Christine Moine (Decaux) qui a orchestré les deux AWARDS
(trophées) au Grand Casino les 18 novembre 2019 et 17 novembre 2021 : Le lundi 18 novembre 2019, les DCF organisaient, sous la
nouvelle présidence de Christine Moine (Decaux affichage), une grande soirée
AWARDS dans l’auditorium Eugénie du
Casino complet avec 500 personnes. Frédéric Aguilera maire, Claude Malhuret sénateur et Bénédicte Peyrol
députée étaient présents et ont pris la parole après la remise des Trophées à
5 entreprises : Fumage artisanal du Sichon
(Daniel Bono), CAP du groupe L’Oréal
(Jean-Yves Larraufie), Le
mercredi 17
novembre 2021, les DCF organisaient leur 2e soirée
AWARDS dans la grande salle de l’Opéra devant 500 personnes. Les lauréats ont
été : Les Granits du Bourbonnais (Le Mayet), Sofama
maroquinerie de luxe (Vincent Raberin), Visa
(Creuzier-le-Neuf), Yency (prix Statr
up) et Wild customs (guitares à Creuzier-le-Vieux) en coup de cœur de Vichy Economie. Un cocktail dinatoire
à l’Aletti palace était ensuite offert à tous les pârtcipants. Depuis janvier 2023, la présidence des DCF Vichy est
assurée par Agnès GELIN. |
Détercentre (16 salariés) |
Michel
Mallet reprend en 1969, à l’âge de 32 ans, une petite société de Cusset (3
rue Olivier-Grasset) fondée en 1967 pour la fourniture de produits et
matériels d’hygiène à des professionnels. Assuré de la pérennité de
l’entreprise en confiant la gérance à son fils Jean-Christophe, il a pu
œuvrer pour sa ville de Cusset en étant, de 1995 à 2001, le premier adjoint
du maire Joseph Bléthon. Michel Mallet décéde subitement en 2010. Détercentre
cinquantenaire déménage en juillet 2022 ses locaux au 1 boulevard Jean-Lafaure, face à |
Domtel (35 salariés) |
Cette
société d’électronique et télécommunication, fondée en juin 1996 par Robert Laire, emménage en avril 1999 dans un atelier-relais neuf
en ZI de Vichy-Rhue, face à l’usine LIDV. |
Don Foster (70 salariés) |
Don
Foster, un Anglais de Sussex venu construire les JS chez Ligier à Abrest, se met à son compte en février 1980. Installé en
zone du Coquet à Saint-Germain-des-Fossés (Seuillet), il fabrique des châssis
et sous-ensembles pour formule 1. Il revend son entreprise en 1995 à
l’ingénieur Christian Gigot. En
septembre 2006, l’entreprise Don Foster, en difficultés, est reprise par
Jacques Moniot, patron du groupe REX composites
(500 salariés dans le Puy-de-Dôme avec Rex Composites et Issoire
aviation). Il étoffe ainsi ses possibilités en chaudronnerie fine pour
l’aéronautique, tout en conservant le pôle Compétition automobile. En 2016
les |
CALIFIL (90 salariés CDI) Ex-SBAFM |
La
société SBAFM (Société
bourbonnaise d’applications du fil métallique), fondée en 1936 par François Coulon
(son fils Pierre y travailla au début comme ingénieur, avant d’être maire de
Vichy en 1950), employait 300 personnes à Cusset dans les années 1970 ! En
mars 2002, le groupe EURODEC
(2.000 personnes) reprend Applifil qui a déménagé
en 2005 dans une partie des ex-locaux
de Fin
novembre 2014, ALTIA Cusset est
reprise par un consortium de deux sociétés : 80 % des parts vont au
groupe familial allemand DRAHTZUG
STEIN (qui emploie au total 1.400 salariés) et 20 % au Français CALIFIL basé dans l’Eure (PDG :
Jean-François Meyer). Par accord signé en février 2009 avec la mairie
Bardet de Cusset, la surface d’un hectare des anciens locaux d’Applifil (devenus
friche industrielle) en plein cœur de Cusset (rue Desorges
et rue des Préférés) devait être reconvertie en cinq ans d’ici 2013, par le
promoteur Sophora-Fit, en commerces (dont l’enseigne Casino situé
actuellement à proximité), logements (une centaine), esplanade et parking
souterrain de 1.250 places. Ce projet grandiose de rénovation du centre
urbain, nécessitant un investissement de 50 millions d’euros, ne verra pas le
jour. Après l’élection de l’UMP Laloy à la mairie en mars 2014, le promoteur
Suchet est retenu pour des réalisations plus raisonnables rue des Préférés, à
lancer dès 2015 : 60 logements (au lieu de 110), 250 stationnements (au
lieu de 350 avec parking souterrain), surfaces commerciales réduites à Altia, en règlement judiciaire en 2014 est rachetée par
le consortium franco (Califil 20 %)-allemand (Drahtzug Stein 80 %). La société de Cusset prend le nom
de DRADURA. Elle est aujourd’hui
un équipementier automobile travaillant à 95 % pour PSA, dans ses locaux (ex-Manurhin) au 12 boulevard Alsace-Lorraine. En juillet
2021, le groupe normand CALIFIL
dirigé par Jean-François Meyer, devient propriétaire à 100 % de Dradura. 60 % du A est réalisé à l’export. |
Dufour AD (44 salariés) |
Dufour
AutoDistribution, spécialisée dans la
commercialisation d’accessoires automobiles, est déplacée à fin 1999 de Vichy
(vers |
Dumont électricité (32 salariés) |
Cette
très respectable société de Cusset (111 route de Charmeil), fondée en 1953 et
spécialisée dans l’installation et la maintenance de systèmes électriques
tant pour entreprises que pour particuliers, est reprise en 2005 par Bernard Leblais.
Après
25 années passées à « Bonvin électricité »est une autre
entreprise d’électricité également réputée sur Vichy (8 salariés). Elle avait
aussi été reprise à la fin des années 1990 par un autre cadre technique de |
Duranthon (80 salariés) |
Fondées
le 21 avril 1893, rue Grangier, par Auguste Duranthon,
les Teintureries Duranthon disposent d’une
quinzaine de pressings, depuis 1969 sous le nom de chaîne
« 5 à sec », dans un rayon de Les
Teintureries Duranthon (pressings) sont aujourd’hui
dirigés par la 4e génération (François Duranthon,
adepte de la « veille technologique »), après le développement
opéré par Jean Duranthon, également président de
Chambre de Commerce de Moulins-Vichy entre 1973 et 1985. |
ECSV (école) (30 salariés) ES Vichy |
L’École
des Carrières Supérieures de Vichy (ECSV) est ouverte le 10 octobre 1963 par le
parisien Jacques Desmot, ami de Pierre Coulon (dont
les fils fréquentaient l’École des cadres à Neuilly-sur-Seine). D’abord
dénommée « École supérieure des carrières féminines » (jusqu’en
1978 où l’adjectif féminines
disparaît), elle est placée sous la direction de Jacqueline Dedreuille, puis de Josette Carton (décédée en 2002). En
1967, Colette Mondière prend la direction qu’elle
conservera jusqu’en février Le 7
juin 2010, l’école a changé de nom, de direction et de site. L’ESCV devient
le « Lycée privé d’enseignement
supérieur de Vichy » (LPES Vichy). Elle est filiale de la société
nantaise COFAP-santé dirigée par Frédéric Lucet. Elle abandonne le bâtiment
de la rue Fleury à la rentrée de septembre 2010 pour occuper un site de VVA
au 17 avenue des Célestins (Tél. 04 70 55 55 54). L’école
emploie 35 professeurs (pas tous à plein temps) et forme 220 étudiants
répartis en cinq filières BTS dont la section phare (d’origine)
« Esthétique-cosmétique ». La section de BTS Tourisme est renommée.
Après Françoise Machebeuf, la direction est assurée
par Antony Wavrant. Site internet : www.es-vichy.com . |
Electro-Froid (20 salariés) |
Cette société implantée par M. Fayot en ZI de
Vichy-Rhue dans les années 1980 est spécialisée en installation et
maintenance de matériels de froids et climatisation chez les professionnels
et dans les collectivités (boulangeries, cuisines, etc.). Le gérant Bouquet
des Chaux a cédé l’entreprise en 2008 au groupe Cesbron d’Angers. Le
responsable de Vichy, Pascal Cambourieu, est nommé
président des DCF (Dirigeants Commerciaux de France) à compter du 1er
janvier 2013, en remplacement de M Jacquot. |
Electronica (22 salariés) |
Christian
Roussin reprend en 1987 STS (Sous-Traitance Service), société de câblage
électronique située à Bellerive. En juin 1993, il regroupe STS et son bureau
parisien des Ulis au sein d’un atelier-relais de Electronica
fabrique des systèmes électroniques spéciaux (cartes et boîtiers Auteg), dont
des prototypes pour le milieu médical (dont l’audiomètre de dépistage de
surdité). Des difficultés de marché ont contraint Electronica à concéder son
usine à Visa (CAT) pour reprendre des locaux sur Cusset, 8 rue
Georges-Ferrier. En avril 2015, Christian Roussin a transmis son entreprise à
Jean-David Ray qui la déplace à Abest. |
Elmaduc (AluK) Gannat (90 salariés) |
Société
d’anodisation de l’aluminium fondée en 1939 par Ernest Levy, rachetée en 1973
par Rio Tinto, puis en 1978 par l’italien Angeletti.
Son gendre Léonardo Stramezzi dirige depuis 1986
l’entreprise qui a réduit les effectifs (jusqu’à 200 salariés) de l’usine de En
2008, Elmaduc est rachetée par le groupe Designal Systems qui
change son nom en AluK. La société annonce en 2013
la création d’une nouvelle usine de laquage (jusque là
sous-traité) avec une dizaine d’emplois. |
EMB (25 salariés) |
L’École
des Métiers du Bâtiment (EMB), fondée en 1969 par Georges Bourachot,
forme 600 jeunes apprentis chaque année, sur la commune de Bellerive, au
carrefour de la route de Charmeil et de la route du Pont-barrage. Elle a été
dirigée jusqu’en 2000 par Paul Jarlier, qui a été
infructueusement candidat à la mairie de Bellerive en mars 2001.
Jean-François Mezure a pris ensuite la direction de
l’EMB. |
EMS |
Emballage
Manutention Stockage (EMS) occupe le site de l’ancienne gare de Randan
(Puy-de-Dôme) sous la direction de
Christopher Bakhurst. |
Europrix (20 salariés) |
Ce
nom de grande surface cache, en plein cœur de Gannat (rue Notre-Dame), la
confection Jean Delfin. Cette active petite société
a le mérite de tenir dans un pays où le coût de la main-d’œuvre est peu
favorable à l’industrie du textile. Sa voisine Margine, rue du Clos, a dû cesser ses activités en 1996. |
Extinctor (Cepi) (6 salariés) |
Cette
société de vente, de location et d’installation d’extincteurs (protection incendie)
a été créée en 1961 par Nino Frégonèse, rugbyman et
golfeur bien connu et apprécié à Vichy. Elle est basée 145 avenue des
Graviers sur la route entre le quartier de France et Abrest.
Elle est gérée par Philippe Frégonèse, fils de Nino
(décédé en février 2018), jusqu’à son rachat en décembre 2019 par
Jean-Emmanuel SASTRE, ancien haut gradé de la gendarmerie. |
Falaise (30 salariés) |
Le
tissu industriel de la région de Vichy comprend des PME situées sur le
département du Puy-de-Dôme dont fait partie la commune de Randan, située à Ainsi
Falaise, implantée dans le bourg de Saint-Sylvestre-Pragoulin, est une SARL
de mécanique de précision qui usine des pièces pour les vélos et les motos.
Elle réalise même des prototypes et des sous-ensembles sur demande. André
Pellet, son gérant, dispose de machines à commande numérique performantes
dans un atelier de 2.000 m². |
Ferme du froid (60 salariés) |
L’entreprise
de distribution de surgelés, implantée à Charmeil, a été créée par Gaston Dubessay qui avait une grande poissonnerie au marché
couvert de Vichy et de nombreuses autres dans les villes proches. La
société Dubessay devient « Dubessay-Martinet »
en 1972 lorsque Jacques Martinet, un ancien du cabinet d’expertise-comptable
Jacques Rozan, s’associe à l’affaire. Ce dernier
décède subitement en 1997. La « Ferme du froid » reprend la société
en s’appuyant sur les marques de son groupement : Relais d’or et Miko. L’entreprise
(120 salariés avec Chalon-sur-Saône) déménage de Charmeil fin janvier 2007
dans des locaux neufs et spacieux en zone de Davayat à Saint-Rémy-en-Rollat,
sur un terrain de En
2011, |
Fleurus (300 salariés) |
A
partir d’une société à Saint-Flour créée en 1942 par Pierre Laval (simple
homonyme de l’homme politique) après-guerre, le groupe familial Fleurus s’est
implanté rue du Léry à Bellerive en 1951 (Manufacture Bourbonnaise de
Maroquinerie, Europe écrins, bijoux Val, etc.) et a développé des usines de
bracelets-montres à l’étranger (à Casablanca et à Madagascar avec 600
salariés). Ensuite,
Fleurus a longtemps été dirigé par Yves Laval, fils de Pierre Laval et
président de |
Forez porc (120 salariés) |
Le
groupe agroalimentaire irlandais Arrow de Mickaël Queally
s’implante en 1996 à Lapalisse. Il construit une importante et ultramoderne
usine de découpe de viande porcine en zone industrielle de Lubillé. Pleinement opérationnelle depuis avril 1998,
elle employait fin 2001 près de 300 personnes, en comptant les intérimaires. La
fermeture de la porcherie de Barrais-Bussoles (due
à des revendications écologiques) et l’effondrement du marché japonais
faisant suite à l’épidémie de fièvre aphteuse mettent Arrow en difficulté.
L’usine Arrow de Lapalisse, managée par Alan Green, a été contrainte de
cesser ses activités le 12 juillet 2002. Le
tribunal de commerce de Cusset accepte le 28 novembre 2002 le projet de
reprise de Forez-Porc (filiale du groupement MC-Porc), préservant 113 des 163
emplois. |
Forges des Margerides (54 salariés) |
Créées
par l’ingénieur René Moïse en 1955 à Hauterive pour la fabrication
d’accessoires de motoculture, les Forges des Margerides sont revendues en
1987 à la famille Girard (René Moïse reprenant en 1989 le distributeur Anconetti) qui les revend en octobre 2000 au groupe Finadvance. Patrick Besogne est le patron de cette
dynamique société depuis le début des années 2000. |
Fumage artisanal du Sichon (15 salariés) |
Cette
SARL s’est spécialisée dans le fumage des poissons : truites et saumons.
Elle a la particularité d’avoir été créée, en 1992, par un cadre retraité de Jacques VERNET débute, avec le charcutier Groseiller comme
associé, rue Gaillard dans le quartier Jeanne d’Arc. Puis le Fumage artisanal du Sichon
s’implante en 1995 à Brugheas
route de Randan, dans la nouvelle zone d’activités de « La
société est revendue en juin 2004 par Jacques Vernet à Daniel BONO qui développe le CA de 20 % l’an avec sa technique du
double fumage et d’une préparation « tout à la main ». Daniel Bono
pour qui « le saumon est roi »
obtient le 18 novembre 2019 le trophée (Award des
TPE) des DCF dans l’auditorium Eugénie du Casino. En 2020 d’importants
travaux de restructuration et d’agrandissement des locaux ont été menées pour
pouvoir dépasser les 120 tonnes actuelles de transformation des saumons
d’Alaska, d’Écosse et d’Irlande…et des truites bio de France. |
Galva Union (350 salariés) |
Cette
société de galvanisation de Saint-Pourçain est fondée en 1979 par Armand
Pauly (dit le « cow-boy » et déjà créateur de Vigilec),
sous le nom de « Galva Éclair ». En 1986, Frédéric Lelièvre (ESCAE
Clermont et ancien Sermeto) la rachète en RES
(reprise par les cadres salariés, dont le financier Alain Barral). Après
un développement externe (unités dans |
Gouillardon-Gaudry (120 salariés) |
Cette
usine à la campagne, installée depuis 1966 à Bert (près de Jaligny), est
méconnue des Vichyssois. Elle fabrique des semelles en caoutchouc synthétique
pour toutes les grandes marques de chaussures (Weston, Méphisto, Paraboot). Sa
direction lyonnaise, basée à Corbas, est la troisième génération du
fondateur, Simon Gouillardon, en 1906. La société
possède aussi le magasin de pneumatiques « Gaudry pneu » à Cusset. |
Goutorbe (15 salariés) |
Cette
SARL de câblage électronique, fondée à Laprugne en 1985, prouve que |
Grands Dragages du Centre (GDCE) (20 salariés) |
Cette
entreprise de BTP, avec sablières à Abrest, existe
depuis 1965. Elle comptait une cinquantaine de salariés début 1995, lors de
sa revente par son fondateur Louis Corréaud (16 ans
président du CAV, club de l’Aviron de Vichy, de 1974 à 1990), prenant sa
retraite. Des
repreneurs suisses, véritables escrocs, conduisent en un an l’entreprise à la
faillite. Les GDC sont repris en mars 1996 par Yves Bas (P-DG de |
GRAS (15 salariés) |
Cette
petite entreprise, fondée en 1922 par la famille Gras, fabrique à Cusset,
route de Ferrières, des articles religieux très demandés à l’étranger. |
Guelpa |
Il
ne reste plus qu’une seule entreprise Guelpa (à Abrest - fondée en 1882) sur les deux entreprises de
peinture et de finitions du bâtiment qui ont employé, chacune, plus de 100
personnes entre 1950 et 1990. Celle d’André Guelpa,
qui avait son siège à Creuzier-le-Vieux, n’existe plus depuis le décès de son
patron, également grand dirigeant du club de natation Les Dauphins (DBB). Le nom de Léon Guelpa,
longtemps président du Cercle taurin et supporter actif du RCV rugby, ne
saurait être oublié. |
Hassenforder (30 salariés) |
La
société de viandes Hassenforder, basée à
Toulon-sur-Allier, est aujourd’hui le principal utilisateur de l’abattoir de
Vichy, faisant suite à L’abattoir
de Vichy (4.500 tonnes/an), situé au bout de la zone industrielle de
Vichy-Rhue, est un service intercommunal qui est tombé dans le giron de |
Halberg Précision |
Cette
société de mécanique s’est installée, avec bureau d’études, en décembre 2007
sur l’ancien site Manurhin en zone industrielle de
Cusset. Elle fabrique des pièces et sous-ensembles pour l’industrie
automobile, notamment pour Peugeot. |
Hécate |
Entreprise
de formation professionnelle (techniciens de thermes, recyclage de chômeurs,
etc.), Hécate a été fondée en 1987 par les frères Breuil (Jean-Louis et
Patrick). Installée au parc d’activités de |
Hépatoum (30 salariés) |
Ce
laboratoire pharmaceutique de solutions digestives (un million de bouteilles
par an et comprimés) a été créé à Saint-Yorre en 1938 par des cadres de |
Hôpital de Vichy (1.800 employés) |
Le
Centre hospitalier de Vichy, boulevard Denière, est
le plus gros employeur de l’agglomération, avec 1.800 personnes (en
équivalents temps plein). Par ce fait même, il est aussi le premier employeur
public, devant la mairie de Vichy (720 employés) et le Lycée de Presles (370
personnes). Sa
création, à l’emplacement actuel (alors lieu-dit de Les
736 lits du Centre hospitalier permettent de soigner 20.000 personnes
hospitalisées chaque année. L’hôpital de Vichy intègre sur son site : en
1968 l’Institut de masso-kinésithérapie (créé le 8
février 1941 et dirigé par Claude Bru pendant 25 ans de 1978 à 2002, lequel
est maintenant kiné de Le
président du conseil d’administration de l’hôpital est, juridiquement, le
maire de Vichy. Jean-Pierre Bettiga, directeur
général des services de la ville de Vichy de février 2003 à 2010, avait
managé l’hôpital de Vichy de 1986 à 1995. Succédant à Claude Rorh, le directeur du Centre hospitalier Jacques Lacarin de Vichy est, depuis août 2013, Thierry Gebel qui
dirigeant auparavant l’hôpital de Golbey-Epinal. |
Hugues Rambert (15 salariés) |
Cette
petite société de luminaires et abats jour démontre le savoir-faire des PME
du Bourbonnais. Reprise en 1996 par le Cantalien Philippe Rabane, elle
fournit les plus prestigieux hôtels de France : Ritz et George V à
Paris, Carlton à Cannes, etc. Design et artisanat haut de gamme ! Fin
2010, elle a quitté Saint-Germain-des-Fossés fin 2010 pour s’installer en ZI
de Vichy-Rhue, avec magasin d’usine ouvert l’après-midi. |
Huileries Lapalisse (38 salariés) |
L’huilerie
de colza et tournesol de Lapalisse est plus que centenaire, fondée en 1898
par Abel Paillard. C’est la dernière huilerie indépendante de France, face
aux géants Cargill et Lesieur. Installée avenue Charles-de-Gaulle, elle est
dirigée par la famille Chervier depuis quatre
générations. Abel Chervier, P-DG depuis 1945, à
l’origine de cette forte croissance (une vingtaine de types d’huiles), a
passé le flambeau en 1991 à ses fils Pierre et Philippe. Un cinquième des 24
millions de CA en 2014 est exporté, avec le titre de premier producteur
européen d’huile de noix. |
Jacuzzi France Atelier du bain (65 salariés) |
Les Ateliers de Dirigée
depuis 1945 par André Rabineau
(futur maire de Cusset entre 1953 et 1977 et sénateur de l’Allier de 1972 à
1989), puis par sa fille Geneviève et enfin par Jean-Jacques Rabineau (jeune frère de Geneviève), la société est
revendue en 1995 au groupe anglais « Spring Ram » de Bradford, puis
en 1998 au groupe américain Jacuzzi (créateur de la marque du même nom
en 1968) qui renomme la société Atmo « Atelier du bain ». L’Atelier
du bain (Jacuzi France) fournit le tiers du marché
français de l’hydromassage depuis son site des Boulaires
et sa plateforme logistique de Magnet. La création d’une vingtaine d’emplois
supplémentaires est prévue sur 2009 et 2010. |
JCE Biotechnology |
Spécialisée dans les isolateurs pour l’hospitalier,
l’entreprise dispose depuis novembre 2018 de nouveaux locaux au Biopac à Hauterive. Très innovante, elle progresse
constamment à l’export. |
Karavel (50 salariés) |
Le
numéro 3 français de la vente de voyages sur internet s’est installé le 2
juin 2005 dans un immeuble neuf du boulevard Denière
à Vichy. Une montée en puissance prévoyait à l’horizon 2008 un effectif de
200 salariés (3/4 des télévendeurs du centre d’appels sont des femmes). Après
avoir atteint 101 emplois en 2007, le personnel est redescendu à une
cinquantaine en 2009 du fait de la crise mondiale. En 2010, le site internet Karavel, dont le responsable à Vichy est Bruno Buisine
depuis 2008, enregistre 100.000 visites par jour et 3,5 millions par mois. |
La Montagne (15 salariés à Vichy) JC
Moreau d’Alton |
Le
premier numéro de « L’agence
« Le
concurrent Catherine
Gréau a pris en 2005 la suite d’Yves Carroué, à la
direction de l’agence de Vichy. Les bureaux de l’agence avaient été déplacés
le 2 juillet 2001, de l’immeuble du 8 de la rue Georges-Clemenceau au 36 rue
Louis-Blanc, près du plan d’eau. En
2022, la directrice de l’agence de Vichy est Elsa Charnay, assistée par
Matthieu Perrinaud depuis 2016. Les journalistes
les plus sollicités sont Fabienne Faurie pour la culture et Olivier Rezel pour le sport. Deux figures incontournables du
journal local sont le photographe Dominique Parat et le journaliste sportif
Michel Prémoselli. |
La Semaine Jean de Charon |
Le
nouvel hebdo en couleur, qui paraît chaque jeudi, couvre l’ensemble du
département de l’Allier. Il publie souvent « des scoops » avant son
confrère L’agence de Vichy a été dirigée par Pablo Aiquel, puis par Céline Demars,
ensuite par Jean-Baptiste Deberry, enfin par Denis Chervaux de 2018 à 2023. Le journal a été repris au 1er
janvier 2020 par Jean-Pierre Vittu de Karraoul qui signe désormais les éditos. |
(160 salariés) |
Clinique
créée par le Docteur Léon Maire en
1912, au 10 quai d’Allier. Les docteurs Jacques Phélip,
Roger D’Escrivan (son gendre) et Claude Madier ont été ensuite les principaux chirurgiens de la
clinique. Déplacée
le 15 novembre 1975 au bout (numéro 75) de l’allée des Ailes, après le
collège Jules-Ferry, elle dispose de spécialistes reconnus : Dr Hubert Manhès (pionnier de la célioscopie), Jean-Claude puis
Antoine Briand, Claude puis Thierry Madier, plus
récemment les chirurgiens orthopédistes Jean-Louis Pinçon et Philippe Giraud. Le
service maternité (accouchements) de Le
25 septembre 2007, le groupe privé de santé VITALIA (7.200 salariés et 5.600 lits - directeur général :
Jean-Baptiste Mortier) rachète la clinique Fin
2015, Vitalia fusionne avec Vedici
pour former le nouveau groupe ELSAN
(80 établissements et 14.000 salariés) qui comprend également en
Auvergne le CMC de Tronquières à Aurillac. |
Lagarde (50 salariés) |
Cette
société de distribution de produits pétroliers est créée par Jean Lagarde le
15 mai 1920. Elle distribue la marque Total depuis 1954 (cinquantenaire fêté
en novembre 2004) et construit un important dépôt d’hydrocarbures, boulevard
Jean-Lafaure à Cusset, sur un terrain de huit
hectares. Elle
dispose d’un réseau de 34 stations-service qu’elle approvisionne en
carburants dans un rayon de |
Laitière de Vichy (33 salariés dont |
En 2022, la société quitte Vichy-Rhue (Creuzier-le-Vieux) pour |
Le LYS (30 salariés) |
La
résidence Le Lys, située 34 rue Salignat en centre-ville à Vichy, est
l’occasion d’évoquer les nombreuses maisons de retraite privées offrant leur services sur
Vichy : Fin
avril 2008, la maison de retraite L’Hermitage,
appartenant depuis 2004 au groupe D’importantes maisons de retraite publiques existent
à Bellerive, Cusset, Gannat, Lapalisse, Le Donjon et Varennes (Gayette, à Montoldre). |
LIDV : CAP (usine L’Oréal (450 salariés) Dr Prosper Haller Jean-Yves Larraufie Olivier Boudinot |
CAP (Cosmétique Active Production), usine dermo-cosmétique
du Groupe L’Oréal, est la plus grande entreprise privée de la région de
Vichy. Elle contribue au renom de la ville partout dans le monde, les « produits de Vichy » étant
diffusés dans les magasins et drugstores de toutes les grandes capitales. Car
l’Oréal est le leader mondial du marché de la cosmétique. Son fondateur
Eugène Schueller (1881-1957) avait déjà racheté en 1955 Jusqu’au
1er juillet 2006, l’usine appelait LIDV (Laboratoires Industriels De Vichy). Centre de production
internationale, l’usine était ouverte le 1er
juillet 1969, en zone
industrielle de Vichy-Rhue ( CAP (ex-LIDV) produit 160 millions d’unités en 2005 sous de multiples
marques connues : Vichy, Phas, Le
site de Vichy a toujours été managé par des directeurs dynamiques : Claude Husson (1973-1979), Jean-Marie
Ladurée (1980-1983), Xavier Quilghini
(1983-1989), Gilles Delrieu (1989-1996), Bruno Declercq (1996-2002),
Jean-Louis Roussel (2002-2005), Christophe Guesnet
(de septembre 2005 à 2007), Philippe Dequincey de
2007 à 2011, Jérôme Drapeau en juillet
2011, Jean-Yves Larraufie de 2019 à fin 2022, et Olivier BOUDINOT depuis
janvier 2023. . LIDV
est à l’origine de la création ou du développement de nombreuses sociétés
sous-traitantes de l’agglomération de Vichy : Transports Thévenet, ZP
France, CTL Industries, Rapidénet, etc. LIDV
est le premier exportateur de l’Allier et le deuxième d’Auvergne (derrière
Michelin), Les Produits de Vichy constituent incontestablement la plus grande
réussite, par sa taille et son image, des entreprises de la région de Vichy.
Les marques qui rencontrent le plus de succès sont : Aera
Teint, Lift Activ, Lipidiose, Liposyne,
Lumineux, Myakine, NeoVadiol,
Norma Derm et Thermal Fix. En 2003, une Centrale
internationale de stockage de marchandises (26.300 m2 de surface)
est établie à Creuzier-le-Neuf. Elle est chargée de distribuer les produits
auprès des filiales dans le monde entier. La marque « Vichy » est présente dans 60 pays
où elle est bien plus célèbre que les eaux de la station ou la période sombre
1940-1944 ! Le 1er juillet 2006, les Laboratoires
industriels de Vichy (LIDV) ont changé de nom pour s’appeler désormais
« Cosmétique Active Production »
(sigle : CAP), en raison d’un
rapprochement avec l’usine sœur de Début 2017, Jean-Yves Larraufie,
polytechnicien (et école des Mines), est nommé directeur de CAP et de Le jeudi 11 juillet 2019, le PDG de l’Oréal (depuis
mars 2011) Jean-Paul AGON vient en
personne à Vichy pour célébrer le
demi-siècle de l’usine de Vichy-Rhue ouverte le 15 juillet 1969. Les
produits cosmétiques de marque Vichy
contribuent le plus - par rapport aux eaux et aux pastilles - à l’image de
marque positive de la station thermale dans le monde… En
janvier 2023, Olivier BOUDINOT, ingénieur diplômé de
l’École Centrale de Lyon, a succédé à Jean-Yves Larraufie (appelé à d’autres missions en Europe pour le
groupe) au poste de directeur des usines CAP L’Oréal de Vichy et |
Ligier Automobiles (250 salariés) |
La
construction de voiturettes Ligier remonte à 1980 (JS 4), comme
diversification supplémentaire aux F1 et aux cabines de tracteurs.
L’assemblage des voitures sans permis reste aujourd’hui la seule activité de
l’usine d’Abrest ( Philippe
Ligier, fils du célèbre Guy Ligier (rugby, moto, pilote de formule 1),
dirigeait l’entreprise depuis 1984. Depuis 2005, il était maintenant épaulé
par son jeune fils François Ligier nommé directeur général. François Ligier,
petit-fils de Guy, est donc maintenant le patron de l’entreprise. Ligier
assemble 14.000 véhicules par an (moteurs Lombardini).
Automobiles Ligier SA lance constamment de nouveaux modèles : Optima en
1992, Ambra en 1997, Dué (se prononce Douée) en
1998, Be Up en 2001, Be Run en 2003. Ligier exporte de plus en plus à
l’étranger, grâce à son agent italien Piaggio.
Ligier vend en direct ses modèles (X-Too, quads,
X-Pro, etc.) à Vichy (enseigne Espace auto en ZI de Rhue) et à Montluçon
(Espace Roby). En
2008, Ligier se marie avec la société MICROCAR de Nantes, plaçant le nouveau
groupe Drive Planet (220 salariés)
en tête du marché européen des voitures sans permis, avant Aixam d’Aix-les-Bains. Cinquante
« voiturettes » (cylindrée de 50 cm3 et vitesse maximum de La
firme Ligier et ses filiales ont fabriqué en 2011 près de 14.000 voitures
(une trentaine de voiturettes chaque jour). Près de la moitié de la
production est exportée. Guy
Ligier est décédé le dimanche 23 août
2015 à Nevers et a été enterré le vendredi 28 août au cimetière des Bartins de Cusset après une cérémonie religieuse de deux
heures à l’église Saint-Louis réunissant 200 personnes dont les anciens
pilotes automobile Jacques Laffite, René Arnoux, Philippe Alliot et Olivier
Panis qui portaient le cercueil à la sortie sur la musique de « What a wonderful
world » de Louis Amstrong (1967). En
2019, la société Ligier est dirigée par François
Ligier, fils de Philippe et petit-fils du fondateur Guy Ligier. Il
préside également « Vichy Communauté développement » depuis mai
2018. L’effectif salarié est monté à 250 personnes à Abrest,
plus une centaine de personnes à Boufféré en vendée.
Sa dernière innovation de « navette sans chauffeur » devrait être
expérimentée sur les nouvelles berges de Bellerive l’été 2019. Depuis 2018,
François Ligier est également président de l’agence de développement Vichy Économie. Le jeudi 15 juillet 2021, le prince Albert II de Monaco visite l’usine Ligier d’Abrest sous la conduite de François Ligier PDG et de
Frédéric Aguilera, maire de Vichy. N’oublions pas que sa mère la princesse
GRACE (Kelly) était cliente du Dr Pathé à Vichy à la fin des années 1970 et
logeait villa Geoffroy face aux Ambassadeurs. |
LPH (170 salariés) |
Le
« Laboratoire de Phytothérapie et d’Herboristerie » (LPH) a été
fondé en 1987, à Saint-Bonnet-de-Rochefort (près de Gannat), par le
pharmacien Philippe Laurent. Enfant du pays, il veut créer des emplois
« à la campagne ». Fonceur (ancien rugbyman, pilier au CUC), il
lance ensuite le « Naturopole », zone économique sur le thème des
produits naturels avec notamment la société Eskiss
Packaging (25 salariés). Le site est visité le mardi matin 26 février 2008
par le président de Philippe
Laurent ouvre aussi, dès 1996, un magasin « Bonne Fée Nature » au cœur
du village médiéval de Charroux. Sur un marché en pleine croissance des
produits à base de plantes, le groupe Thiomed (LPH)
dispose de plusieurs filiales (dont LPEV et OTC) et d’un important réseau
commercial. |
Lycée de Presles (370 employés) |
Le
lycée de Presles dépend de Après Mme Tartinville,
premier proviseur, se sont succédés à la tête de l’établissement : MM. Ricoux (en 1968), Henri Brévard
(en 1971), Marc Patat (en 1981), Jean-Pierre Juin
(en 1990) et Jean-Paul Trespeux, depuis septembre 2001. |
Mac en 2007 Power |
Mac
Lean Power France, filiale française d’un groupe américain, a repris en 2007
une partie du site de Sediver à Saint-Yorre et du
site Manurhin des Graves pour la fabrication
d’isolateurs creux en matériaux composites. En juin 2017, MacLean
France est repris par le groupe familial allemand REINHAUSEN basé à
Ratisbonne. |
Mairie de Vichy (720 employés) |
L’action
économique des municipalités de Claude Malhuret
depuis 1989, avec notamment Gabriel Maquin et
Vichy-Développement (accueil, information et impulsion des dossiers), a
permis : Ø la création de nouvelles zones économiques à Vichy ( Ø la mise en place de l’intercommunalité, avec |
Maroquinerie des
Volcans : MDV |
Cette
maroquinerie, nasée à Cuuset
(7 rue de Romainville) et dirigée par Aurélie Remaudineau,
emploi plus d’une trentaine de personnes en 2023. |
Médas (25 salariés) |
Ce magasin
de vente d’optique instrumentale (microscopes, télescopes, longues vues,
planétarium), situé 57 avenue Paul Doumer, près de la gare SNCF de Vichy, est
d’une grande originalité et d’une notoriété nationale. Fondée par Jean Médas en 1956, Médas instrument
a été ensuite dirigée par sa fille Françoise Médas.
|
Médecine du travail (30 salariés) |
Bien
qu’ayant un statut d’association, administrée par les chefs d’entreprises, ce
service interprofessionnel, est une véritable entreprise. Devenue
officiellement « Service de santé au travail du secteur de Vichy »
(STSV), elle emploie des médecins devant obtenir un diplôme spécialisé de
trois ans après leur thèse. Elle couvre 2.530 entreprises employant 34.000
personnes ! Créée
en 1942 par le maire Pierre Coulon (avant le cadre réglementaire de 1946), |
Métanor (15 salariés) |
Cette
société (MÉTAllurgie du NORd)
de production de tréfilés et de négoce de produits métallurgiques a été
dirigée par Brice Com (son épouse Annick a été conseillère municipale à la
mairie de Vichy) de 1989 à 2015. Implantée à Hauterive, entre le bourg et le Bioparc, elle a été reprise en 2016 par le groupe Picoty (Avia). |
Moinet (25 salariés) |
Cette
réputée confiserie de Vichy (officiellement MVS : Moinet
Vichy Santé) dispose de deux usines à Hauterive : l’usine initiale de
1932 (à l’entrée du bourg, après passage sous le pont) et la nouvelle usine
construite au Bioparc en 1996. Créée en 1852 au début du Second Empire par Benoît Rondepierre (qui épouse une Madeleine Moinet),
Moinet est une des plus anciennes entreprises de
Vichy ! Avec
Fin
2015, la confiserie a installé un nouveau magasin à Paris sur l’île
Saint-Louis, dans le 4e arrondissement (45 rue Saint-Louis en
l’Île). En mai 2016, Moinet ouvre un autre boutique
à Clermont : 1 place Royale, dans la local art déco d’une ancienne
pharmacie. Les
confiseries Moinet sont vendues au détail dans ses
deux magasins du centre de Vichy : au 4 rue de |
Monoprix (49 salariés) |
Les
« Nouvelles galeries » sont réinstallées le 11 juin 1921 rue
Georges Clemenceau (l’ancien bâtiment de 1913 érigé par l’architecte Jean
Fleury est transformé en 1935 en Cité marchande). En 1939, elles
adoptent l’enseigne Prisunic. Ce Prisunic, étendu en 1968 par la
reprise de Printania
à côté, change encore de nom en décembre 1999 pour devenir Monoprix.
C’est l’âme du centre-ville depuis toujours. Le lanterneau qui dominait le
dôme a été supprimé en 1974. |
Renova |
Les locaux de Candia
à Saint-Yorre (bâtiment de |
Thermalia (30 salariés) |
Ouvert
le 2 mai 1978, le Novotel - trois étoiles - de l’avenue Thermale (au cœur de
l’ancien Grand établissement de 1903) préfigure la création des hôtels
modernes, de deux à quatre étoiles, qui seront construits en centre-ville (Arcade
par Fernand Promeyrat en avril 1990, Ibis en
1991 et Les Célestins -quatre étoiles- en 1993) et en périphérie de
Vichy (Campanile en 1986 et Etap hôtel à Bellerive
en 1991). En 2010, le Novotel troque son nom pour celui de Thermalia et
récupère le 27 septembre 2012 l’enseigne Mercure
à 4 étoiles après réagencement des 78 chambres. Ces
grands hôtels de Vichy ne doivent pas faire oublier la qualité et le rôle
économique des autres hôtels (nombreux « deux étoiles ») et
restaurants de Vichy, regroupés au sein du « Syndicat des hôteliers et
restaurateurs », présidé par Robert Mathieu, Émile Mignot, Bernard Piastra dans le passé et par Jean-Michel Chavarochette aujourd’hui. Le syndicat dispose du site
Internet « avichy.com ». L’importance
de l’hôtellerie à Vichy, qui lui a en grande partie valu d’être le siège de
l’État français en 1940, justifie les écoles hôtelières existantes :
Lycée professionnel Valery-Larbaud à Cusset et Centre de formation hôtelière
(CFH) dépendant de |
NSE (800 salariés au total) François Lacoste |
Nizerolles
Systèmes électroniques (NSE) est créé en 1983 par François Lacoste dans la bourgade de Nizerolles, en Montagne
bourbonnaise, pour la réparation des minitels. La
société se développe à Clermont en 1990 avec la filiale NSE Technologies.
En 2001, après un important incendie des locaux de Nizerolles en janvier
1997, NSE implante une usine de Son
fondateur et actuel PDG, François Lacoste (né en 1956, fils de Jean-Michel
Lacoste, ancien responsable du Département
machines alimentaires à Manurhin Cusset dans
les années soixante), a été conseiller général de 1985 à 2003. Il a obtenu le
20 avril 2006 la distinction de Super leader lors de la première
« Nuit des leaders » de l’Allier, au parc des expositions de
Moulins. En 2009, il obtient Le 1er février 2017, François Lacoste
(ancien du collège de Cusset : président du jour à l’AG de 2006) confie
la présidence du directoire à Guillaume Laurin, ex-directeur d’ECT. |
Office de tourisme (30 employés) |
Cette
structure associative, liée à la mairie de Vichy, mérite sa place au sein des
entreprises, tant son rôle économique est capital pour la ville. Outre
l’information des visiteurs, elle a en charge la conception des produits, la
publicité, la prospection et la gestion (centrale de réservation) des
congrès. Les congrès se déroulent, depuis septembre 1995, dans le nouveau
Palais des Congrès-Opéra (PCO pour les initiés), site historique en plein
centre-ville. En 2000, la cinquantaine de congrès a accueilli 25.220
personnes et procuré 39.610 nuitées. La
programmation des spectacles de l’Opéra de Vichy (inauguré avec l’opéra Aïda
le 2 juin 1901, le théâtre est rénové en 1995) est assurée par Diane Polya, directrice depuis janvier 1990. Au 1er
septembre 2003, l’Office de tourisme (géré par Philippe Gendre et présidé par
l’adjoint Christian Corne) a été groupé avec le Centre omnisports, sous la
haute direction de Jérôme Joannet, par ailleurs élu
maire de Bellerive en 2017. |
Partouche (jeux) (100 salariés) |
Le
groupe familial Partouche est fondé en 1973 par Isidore Partouche,
ex-rapatrié d’Algérie. Il est devenu, en trente ans, le premier exploitant de
casinos en Europe. Le
groupe Partouche gère depuis 1990 les jeux à Vichy (15 % du produit des jeux
est reversé à la commune de Vichy) sur deux sites (correspondant à deux
sociétés distinctes) : 1. Grand café : dirigé par Alain Partouche, avec
100 machines à sous, 2. Centre commercial des Quatre-Chemins, ouvert le 7
mai 2004 (simple transfert de l’Elysée Palace), avec 49 machines à sous. |
Pastillerie (20 salariés) |
Joseph Darcet, pharmacien parisien (1777-1834), est à l’origine,
des pastilles de Vichy en juin 1825, par sa formule d’extraction du
bicarbonate de soude de l’eau de Vichy. Les frères Brosson,
fermiers de l’État, les fabriquent à partir de 1833 dans la grange de
l’ancien couvent des Célestins (actuelle galerie Napoléon) et les présentent
à l’exposition universelle de 1839. La forme octogonale, caractéristique des pastilles
de Vichy et attribuée au pharmacien François Bru, ne date que de 1856. Un
décret impérial de 1862 reconnaît l’originalité des petites pastilles
blanches. À la
création de l’établissement thermal Badger de 2e classe en 1858,
la pastillerie est déplacée aux Célestins, puis
fixée en 1895 dans un bâtiment à
l’angle de l’avenue Thermale et de la rue de En
juillet 1988, Perrier revend En
2003, la société est rachetée par Cadbury
Schweppes. En 2004, En
2017, sous la direction de Christophe Serre du groupe Carambar, la pastillerie de Vichy a produit 500 millions de pastilles
(1.300 tonnes). Elle pourrait envisager de créer de nouveaux formats :
en étoile… ou en cœur ! |
PEINTA (47 salariés en 2014) |
Peintamélec (PEINTure Appliquée Mécanique et ÉLECtrique) fabrique des armoires électriques, des
tableaux de contrôle, des pupitres synoptiques et des machines automatisées.
Issue d’une ancienne société Matheix, elle a été
créée le 1er octobre 1969 par Julien Forissier
(ex-SAEM) et Alain Pelletier pour répondre aux besoins de Michelin. Elle
utilise d’abord les anciens abattoirs de Saint-Gérand-le-Puy. Installée
en octobre 1971 en zone industrielle de Vichy-Rhue, « Peinta » double sa capacité en 1987
(7.000 m²). Elle reprend de multiples entreprises régionales à Abrest ( En
2006, Peintamélec est un groupe qui emploie au
total 500 salariés sur dix sites relavant de six filiales dans les domaine de
la construction, de l’ingénierie et du bâtiment (dont Thermadôme
à Creuzier-le-Neuf et En
actionnariat croisé avec SAEM, Peintamélec est
présidée depuis 1992 par Gilles Forissier, fils de
Julien (décédé début septembre 2013). Gilles Forissier,
qui fut un actif président du CJD de Vichy (Centre des Jeunes Dirigeants) est
aussi vice-président de Début
2012, la crise contraint Peintamélec à se séparer
de la tuyauterie SAEB (alors 45 salariés). Le repreneur Saïd Ennjimi échoue : la société nouvelle est liquidée
fin octobre 2012 alors qu’il reste encore 28 salariés. Placée
en redressement judiciaire en février 2014 à la suite de difficultés
financières, |
Percall (60 salariés) |
Cette société lyonnaise d’assistance informatique en
« Gestion du cycle de vie des produits » (PLM en anglais Products Lifecircle Management) a été créée en 2000 par Daniel
Braun et Roland Mor. Elle s’installe en 2006 dans une partie des anciens
locaux de Manurhin (rachetés par Applifil) en zone industrielle des Graves à Cusset. En
2012, Percall emploie 35 salariés à Vichy, 10 à
Aurillac et 80 au Maroc. Percall prévoit
d’augmenter ses effectifs (fin 2015 : 143 en France sur un total de 228)
avec le recrutement de 160 employés supplémentaires en trois ans
2016-2017-2018. |
Planche SA (70 salariés) |
Cette
entreprise du bâtiment de Vichy (maçonnerie et gros œuvre) a été créée en
1937 par Joseph Planche. Elle a été développée, à partir de 1971 par ses 2
fils Jean et Pierre. Elle sera une des plus grosses entreprises de BTP de
Vichy, employant jusqu’à 300 personnes. Elle fera l’objet en 1988 d’une
reprise par le personnel (RES) avec Christian Bernard (PDG) et son fils Armand, né en 1965, à sa tête.
Celui-ci, actif au sein de La société de BTP a récemment construit dans Vichy
l’Orée des thermes, la villa Lardy et les Terrasses de Vichy. Son siège à
Vichy, autrefois rue Jean-Jaurès face au Concours hippique, est aujourd’hui
29 avenue Victoria. Cette villa Victoria avait été habitée par l’écrivain
Maurice Contantin-Weyer (prix Goncourt 1928 pour Un homme se penche sur son passé),
cousin par alliance de Valery Larbaud. |
Potters Ballotini (27 salariés) |
Cette usine italienne de fabrication de micro-billes de verre, pour la réflectorisation
des marquages routiers, est implantée en 1981 en ZI du Pont Panay à
Saint-Pourçain. |
Ravoux (15 salariés) |
Bernard
Ravoux a créé, en 1979 à Espinasse-Vozelle, une
SARL concevant des machines spéciales. A partir de 1993, il s’oriente vers
des machines automatisées pour les conditionnements pharmaceutiques et
cosmétiques. Installé en 1996 en ZI de Vichy-Rhue sur |
Reinhausen |
Le
groupe allemand Reinhausen , basé à Ratisbonne
en Bavière, a racheté Mac Lean Power le 16 juin 2017 pour la fabrication
d’isolateurs en verre à Cusset (site des Graves ex-Manurhin)
et à Saint-Yorre (ex-usine Ceraver puis Sediver). En janvier 2019, Reinhausen
France regroupe ses deux sites sur le seul site de Cusset. Reinhausen fabrique notamment des isolateurs électriques
géants en silicone, fournissant même le marché chinois ! Voir
l’historique à SEDIVER dans « les entreprises disparues ». |
RÉOLON SAER (55 salariés) |
L’entreprise
de maçonnerie et gros œuvre Réolon a été fondée en
1936 par Joseph Réolon. Elle a longtemps été
dirigée par son fils René Réolon. Ancien président 1979-1989 du RCV rugby et
conseiller municipal 1982-1989, René Réolon est
décédé le 30 mars 2018. Le PDG est aujourd’hui Olivier Réolon (fils de René) ancien
brillant ¾ centre du RCV rugby. La
société Réolon (SAER, société anonyme depuis 1972)
maintient sa bonne position, en obtenant la plupart des marchés locaux, comme
la clinique |
RENOVA 40 salariés |
Les locaux de Candia (voir plus haut dans les
entreprises disparues) sont repris en avril 2015 par le groupe portugais RENOVA dirigé par Paulo Pereira da
Silva. La production de papiers toilette (de couleur !) a débuté en
juin 2016 avec une trentaine de salariés sous la direction d’Antonio Ludvino. Une seconde ligne de fabrication (investissement
de six millions d’euros) sera mise en route en septembre 2017. |
RLD (80 salariés) |
Le groupe
RLD (Régie Linge Développement) est spécialisé dans le nettoyage des
vêtements et de linges provenant des hôtels, hôpitaux, collectivités et
industries. Ses deux installations vichyssoises ont été doublement
endommagées en 2003 : incendie de la laverie-blanchisserie de la rue du
Pré-Fleuri (au bord du Sichon, à côté
d’Intermarché) en juin et inondation par l’Allier de la récente unité d’Abrest (en zone artisanale de |
SAEM (90 salariés) |
Alain
Pelletier, cadre dans l’entreprise Matheix (fondée
en 1908 par Antoine Matheix), reprend en 1962, avec
Julien Forissier, cette société d’installations
électriques. Sous sa direction avisée, Alain
Pelletier, président de Après
57 ans de direction, Alain Pelletier a revendu |
SAFRAN ex-Erca (200 salariés) |
ERCA,
société de câblage pour aéronefs (commerciaux, d’affaires ou miliaires),
s’implante en 1967 à côté de l’aéroport de Charmeil. La société est reprise en 1991 par le Toulousain Caso, puis en 1995 par le groupe LABINAL qui a lui même intégré le groupe Snecma en 1999. Les effectifs
avaient grimpé jusqu’à 350 personnes pour redescendre, de manière stable (que
des CDI) au niveau de la barre des 200. En 2005, l’établissement de Charmeil devient filiale de
SAFRAN Electrical & Power, suite à la fusion en
mai 2005 de Snecma et Sagem : 6.400 salariés, avec siège à Blagnac).
D’abord dirigé par Michel Peltot, le site est
dirigé depuis novembre 2017 par Philippe Zélus.
L’usine qui s’étend sur |
SAMAR (46 salariés) |
Cette
visserie de Saint-Pourçain, fondée en |
SARIA (104 salariés) |
L’usine
Secanim d’équarrissage de Bayet (ex-Cachin, ex-Soprorga et ex-SCPO), à côté de
Saint-Pourçain-sur-Sioule, appartient depuis 1995 au groupe allemand Rethmann. L’activité consiste à transformer les déchets
d’abattoir et les animaux morts en farines animales (également utilisées par
la cimenterie Vicat de Créchy) : l’usine traite 800.000 cadavres
d’animaux par an. Sous
le nom de Saria en France, Saria
rachète aussi en juin 1999 l’usine d’équarrissage Blanchamd
(50 salariés) du Donjon, un des derniers producteurs indépendants. |
SATEL (420 salariés) |
Spécialisée
en télémarketing, Satel est fondée en 1993 à Cusset
par deux amis rugbymen au RCV : Olivier
Safin et Bertrand Aucagne.
Elle débute en assurant les permanences téléphoniques du corps médical :
Satel signifie « Secrétariat Accueil TÉLéphone ». Puis la société se développe pour la
prospection de grands donneurs d’ordre (Peugeot, Renault, etc.). Les locaux
sont déplacés en 2002 de Cusset au parc d’activités de En
pleine expansion, la jeune société emploie actuellement plus de 400 salariés
dont 220 à Vichy (centre multi-clients et siège social), 80 au Puy (site
ouvert en 2005 pour Télé 2) et 80 à Moulins (centre créé l’été 2006 pour
France Télécom), après avoir rétrocédé son ancien site de Montluçon de 100
télévendeurs à son client Transcom. |
SCBV (150 salariés) André Nouzille |
Issue
de regroupements en 1896 de sources à Saint-Yorre par Théodore Guérin, L’usine
de conditionnement des eaux « Vichy-Saint Yorre »
(en verre à l’origine, puis en PVC en 1974) a compté jusqu’à 600 salariés, du
temps de M. Ferry avant 1945, et même 800 salariés à la fin des années 1950
sous la direction de Marcel Soulier.
André Nouzille, directeur de 1976 à fin Depuis 1985, l’usine de Saint-Yorre de Les
eaux Vichy-Célestins et Saint-Yorre du groupe Castel se trouvent en
concurrence, en France et sur le marché mondial, avec les sources du groupe
Nestlé (Vittel, Contrexéville, Hépar, et… Perrier depuis 1993) et de Danone
(ex-BSN qui, outre Évian et Badoit, possède en Auvergne les sources Arvie, Mont-Dore et Volvic). Depuis
2015, l’usine de |
SDEB (30 salariés) |
Cette société de transformation des métaux
(découpage et emboutissage), créée par Robert Durif
à Ferrières en Montagne bourbonnaise, a été reprise par le dynamique Yves
Chassagne. Il l’a déplacée en 1993 dans les anciens locaux de l’usine
Bouillet Bourdelle, exploitant en 1969 l’ancien emplacement de la « Manufacture des Grivats »
qui avait fabriqué la toile de Vichy à carreaux pendant 45 ans de 1822 à 1867
(détruite par l’incendie du 13 juin 1867 et non reconstruite). |
Seguin Dutériez (95 salariés) |
Basée en zone de Lhérat à
Randan (dans le Puy-de-Dôme, mais à un quart d’heure en voiture de Vichy),
cette importante société de fabrication de cheminées a été reprise par Antoine de Galembert,
président de |
Sermeto VALMONT (320 salariés) |
L’ingénieur
Maxime Rougier, associé à Labrosse
(société de chaudronnerie Labrosse-Rougier), a fondé Sermeto
(Société d’Études et de Réalisation de Matériel En Tôle Ouvrée) en 1962 à
Cusset. Au début, la société travaille surtout en sous-traitance pour Claude Rougier, un des trois fils (avec Pierre et François) de
Maxime Rougier, décédé en 1965), prend la direction de l’affaire
(soixante-dix salariés à l’époque). Cet ingénieur tonique la développe,
construisant en 1978 l’usine ultramoderne de CHARMEIL sur un terrain de En
septembre 1989, le groupe américain VALMONT rachète Sermeto
qui était cotée à En
janvier 1998, l’ancien atelier de tôlerie de l’avenue Gilbert-Roux de Cusset
(chaînes pour plates-formes off-shore, bâtis et pièces de machines-outils)
est remplacé par une usine neuve de En
concurrence avec PETITJEAN de Troyes au plan mondial, Sermeto,
« porteur de lumière », détient un tiers du marché français de candélabres (mats d’éclairage) et
rayonne à l’international où il réalise plus du tiers de son chiffre
d’affaires. |
Simobi (19 salariés) |
Cette
fabrique de meubles pour hôtels et collectivités, sur Le
30 janvier 2012, Simobi est repris par le groupe
suisse WIDER (fondé en 1948) qui va élargir vers le haut de gamme le mobilier
destiné aux hôtels. |
Société des courses (22 salariés |
C’est
la société la plus florissante de Vichy. Depuis 1875, elle organise, de mai à
septembre, les courses de trot et de galop à l’hippodrome de Bellerive (350
boxes à chevaux), route de Charmeil. Elle emploie, depuis ses bureaux de la
rue Alquié, une quarantaine de salariés à temps
plein. Une vingtaine de salariés supplémentaires sont recrutés pendant la
saison qui dure quatre mois de mi-mai à mi-septembre, auxquels s’ajoutent
près de 300 occasionnels les jours de réunion. Une
quarantaine de réunions (donnant un total de 300 courses dont 36 labellisées
PMU) sont organisées chaque saison. Les nocturnes remontent à 1965. Une
« Grande semaine du galop » de sept jours consécutifs (54 courses
dont le Grand Prix de Vichy créé en
1900) se déroule la seconde quinzaine de juillet. Les meetings drainent
130.000 visiteurs chaque saison, avec une multitude d’animations (jeux pour
enfants, feux d’artifice, traditionnelle Soirée
de la femme) et deux restaurants : la brasserie Le Bellino sous les tribunes et le
gastronomique L’Alezan de 300
places à vue panoramique. Le président Hubert de Catheu a
beaucoup œuvré jusqu’en 1998 au succès actuel des courses. Son successeur, le
président Jacques Bouchara (1997-2002), a été
remplacé par Bernard Ferrand en 2002, puis le 18 avril 2008 par Roger Winkel,
enfin par son fils Philippe Bouchara le 8 mai 2010. Le directeur à Vichy était,
jusqu’à la fin 2018, Henry Roussignhol un ancien de
l’institution du Sacré-Cœur de Moulins. Le speaker Jean-Charles Schill avait la particularité d’avoir été principal du
collège : à Gannat, puis à Montluçon ! L’hippodrome
de Bellerive, qui s’étend sur Siège de Le
Concours hippique, situé rue Jean-Jaurès (Stade du Sichon)
dans le quartier Jeanne d’Arc à Vichy est organisateur de « Journées
équestres » (dressage et courses d’obstacles) et d’un « Jumping international « chaque
été. Depuis sa création en 1887, le Concours
hippique dépend de la « Société Hippique Française » (SHF) déclarée
d’utilité publique par un décret de Napoléon III signé à Biarritz le 16
octobre 1966. |
Sofama (200 salariés) |
Cette
maroquinerie d’Espinasse-Vozelle (en pleine campagne, à dix kilomètres de
Vichy), avait été créée en 1989 par Georges Corre. L’usine est totalement
reconstruite en 2001 après un incendie. Elle fabrique des produits de
maroquinerie de luxe en sous-traitance de Vuitton (usines LVMH à
Saint-Pourçain) et de Chanel. Sofama est reprise le 1er juillet 2010 par Vincent Rabérin,
originaire d’Yssingeaux. C’est ce qui explique la décision courageuse du
nouveau PDG de reprendre le 1er février 2012 les 93 salariés des
ateliers Lejaby d’Yssingeaux (Haute-Loire), après
intervention active de Laurent Wauquiez (maire du Puy-en-Velay) et soutien du
président Sarkozy en pleine campagne des présidentielles 2012. Sofama obtient le mercredi 17 novembre 2021 le Prix ETI lors de la soirée Awards des DCF à l’Opéra de Vichy.
L’entreprise de maroquinerie de luxe emploie maintenant 450 salariés dur le
bassin de Vichy. |
Sopromeco (39 salariés) |
|
Soviab |
|
Suchet (74 salariés) |
Cette
entreprise de couverture et d’étanchéité de Cusset est créée en 1961 par Jean
Suchet, fondateur du SCAC rugby en 1969. Ses deux fils Jacques et Marc Suchet
ont pris la suite en 1998 et s’installent 51 rue de l’Industrie dans
l’ancienne caserne des pompiers en 1995. |
Thévenet (150 salariés) |
Cette
société de transports a été créée en 1957 à St-Pourçain par Victor Thévenet
déjà patron d’une malterie. Son fils Jean-Paul a poursuivi le développement
avec son implantation en 1986 sur |
Thivat (115 salariés) |
Louis
Thivat est à l’origine de cette minoterie de
St-Germain-de-Salles, qui a prospéré jusqu’à employer 170 salariés en 1989. Depuis
1991, Thivat couvre deux sociétés : Thivat Nutrition animale, la plus importante (filiale
d’Ariane, de Bourges), et Thivat Minoterie (filiale
d’Épis Centre, également de Bourges). |
TPN (Keolis) (160 salariés) |
Cet
important groupe de transport de personnes (scolaires et voyageurs), avec une
flotte de 230 cars, a été créé en 1933
par Jacques Baylaucq qui décède en 1974. Ses deux
fils, Jean-Claude et Bernard (né en 1946), prennent la suite. En
1968, ils quittent l’avenue de Vingré à Vichy pour
installer leur siège et les garages (200 véhicules) à Cusset 14 boulevard
Alsace-Laorraine, derrière Après la retraite de l’aîné
Jean-Claude et le décès de Bernard Baylaucq le 13
juin 2006, la famille revend en juillet
2007 TPN et ses filiales au groupe KEOLIS,
le premier opérateur français de transports publics de voyageurs et au
rayonnement international (44 % de son CA de 3,2 milliards d’euros, avec
implantations en Australie, au Canada et en Algérie). En 2015, Keolis Sud
Allier compte 105 conducteurs et 110 cars. |
Trophées des entreprises |
Organisées depuis 2019 par |
Union vignerons (14 salariés) |
Saint-Pourçain
est un des plus anciens vignobles de France. Le vin était produit du temps
des Romains, au moins en l’an 50 avant J.C., d’après les fouilles. Le nom
même de Saint-Pourçain vient de l’abbé Porcianus,
fondateur de la ville, qui a défendu en 525 le territoire viticole menacé. À
partir de 1952, sous l’impulsion de Marcel Édier,
la cave coopérative associe 120 vignerons sur 19 communes. Elle produit plus
de deux millions de bouteilles de rouge, rosé et blanc. L’Union des Vignerons
dispose en centre-ville (rue Ronde) d’une cave moderne, agrandie et rénovée
en 1995. Chaque
premier samedi de décembre depuis 1987, elle produit « En
septembre 2001 Jacques Vigier succède à Éric de Montgolfier, en place depuis
février 1997, à la direction de l’Union. Début 2002, Jean-Marc Josselin
remplace Alain Bertrand à la présidence. En décembre 2002, pour la sortie des
250.000 bouteilles de la 16e Ficelle, est publié un livre de dessins
des étiquettes. Le 28 mai 2009, les vins de Saint-Pourçain obtiennent
(enfin : la première demande remontait à 1982 !) leur sésame :
la reconnaissance AOC (Appellation d’origine contrôlée) qui facilitera
les exportations. Deux millions de bouteilles de Saint-Pourçain ont été
vendus en 2015. Ce
succès de l’Union des vignerons ne doit pas faire oublier que le tiers de la
production de Saint-Pourçain provient de viticulteurs de qualité
indépendants. En 2016, l’Union des Vignerons est présidée par Jean-Marc
Josselin et dirigée par Christian Bigot (depuis 2010). Un magasin de vente
dans Vichy, baptisé |
Vernay (20 salariés) |
Cette
sérigraphie, longtemps près de |
Verdôme (BSN) (400 salariés) |
Les
Verreries de Puy-Guillaume (bouteilles en verre) appartenaient au groupe
Perrier (avec Verdôme
a pris officiellement le nom de « BSN Glass Pack » en 2000. |
Vicat Créchy (80 salariés) |
La
cimenterie Vicat (du nom de Louis Vicat 1786-1861, inventeur en 1817 du
ciment Portland) est implantée depuis 1968 à Créchy, entre Billy et Varennes (le long de Vicat
utilise depuis 1995 les déchets industriels (huiles, pneus, effluents,
farines animales… et charbon de Montceau-les-Mines) des grandes entreprises
de la région pour chauffer ses fours (un quart de l’énergie utilisée). Le
directeur de l’usine de Créchy qui produit 500.000 tonnes de ciment par an,
est Christophe Heulin en 2015. |
Vichy Bureau |
Fondée
en 1963 par Pierre Berthet, cette importante société de distribution de
fournitures et matériels de bureau (avec formation informatique) est
implantée 19 boulevard de |
VICHY ECONOMIE B. Pinard-Legry François Ligier Cyrille Sergère |
Il
ne s’agit pas d’une entreprise, mais d’une structure créée dès septembre 1989 par la nouvelle municipalité Malhuret élue en mars. Sa mission est de favoriser
l’implantation et le maintien d’entreprises sur Vichy et ses environs.
L’agence est dirigée depuis l’origine par Bruno
Pinard-Legry qui en était presque « le père », par l’énorme activité
qu’il avait déployée pour l’association Vichy-Entreprendre. Sa première grande action sera la réalisation, en
trois tranches, du Parc d’activités de Quittant le garage de l’avenue Victoria en 1996,
cette cellule de dynamisation de l’activité économique locale a rejoint, le Bioparc d’Hauterive dont elle a été l’initiateur, avec le concept de
« Santé-beauté-forme ». Pour son 10e anniversaire, fêté
le 18 octobre 2006, le Bioparc emploie 160
personnes dans une vingtaine d’entreprises. L’accueil personnalisé et
la mise en place (et à jour) d’outils de communication (encarts publicitaires
dans les revues économiques et « Annuaire des entreprises » sous
forme papier depuis 1990, CD-ROM et site Internet) font de Vichy-Développement
(qui dépend maintenant de VVA) un organisme indispensable à la promotion
économique de l’agglomération. Le 12 avril 2002, François Feldman, P-DG de
Deltron Euroindustrie,
remplace Patrick Radjef à la présidence de
Vichy-Développement qui est désormais un service de la communauté
d’agglomération « Vichy Val d’Allier ». Le nouveau service « VVA Développement » rejoint en
2006 le nouvel Hôtel d’agglomération, 9 place Charles-de-Gaulle, dans les
anciens locaux (rénovés) de l’ancienne Cité
marchande. . Depuis le 1er janvier 2017, la
communauté d’agglo a changé de nom : Vichy Communauté remplace VVA
(Vichy Val d’Allier). Le 1er mars 2017, Bruno Pinard-Legry qui dirige avec écoute et efficacité depuis 27
années l’Agence de Développement économique du territoire communautaire de
Vichy prend sa retraite. Il est remplacé par son adjoint Romain Chaber. Alain Da Conceiçao,
qui avait remplacé François Feldman à la présidence, garde son poste, ainsi
que Christophe Vernizeau la cheville ouvrière du
fameux « Annuaire économique de Vichy Communauté » : près de
200 pages listant les entreprises, associations et centres de formation. En 2018 François
LIGIER prend la présidence de l’agence Vichy-Développement qui
fête ses 30 ans en 2019 et prend ensuite le nom de Vichy Économie. L’Annuaire économique, tiré chaque année en
septembre à 7.000 exemplaires et distribué gratuitement, rencontre un véritable
succès. Sur 190 pages, il renseigne sur tous les acteurs économiques :
les entreprises bien sûr, mais aussi les associations et les collectivités de
l’agglomération de Vichy. En
septembre 2024, année des 35 ans, Cyrille SERGÈRE
remplace Romain Chaber à la direction de Vichy ÉCONOMIE., L’agence de
développement économique de VICHY Économie
5-15 rue Montaret – 03200 Vichy – Tél. 04 70 30 41 70 CONTACT :
contact@vichy-economie.com Site internet : http://www.vichy-economie.com (très documenté) |
Vidal |
Cette
imprimerie de Vichy, auparavant 46 rue de paris et depuis 20 ans en zone
d’activités de Depuis
la retraite de Patrick Fougeras, elle est dirigée par la très commerciale
Sandrine Miallet, avec Yves Guédon à l’infographie
et M. Fafoune à la production technique. |
Vigilec Pauly (345 salariés) |
Cette
entreprise générale d’électricité a été fondée en 1970 par Armand Pauly qui
la cède en 1982 à Jacques Guyader, ce dernier la revendant en 1995 à un
groupe allemand. Le PDG de la holding (pour Vigilec-Hatier
et Vigilec-Pauly) est actuellement Pierre Giannina. Le groupe comprend plus de 500 personnes avec
sa filiale de Creuse. |
Visa |
Ctte Entreprise
« adaptée » de 30 personnes (80 %de travailleurs handicapés), créée
en 1998, est spécialisée dans la transformation de matières plastiques par
injection. Elle est basée à Creuzier-le-Neuf, avant le carrefour menant
à Lapalisse. Dirigée par Emmanuel Verrière,
elle obtient le mercredi 17 novembre 2021 le trophée Prix des Entreprises
sociales et solidaires lors de la soirée Awards
des DCF à l’Opéra de Vichy. |
VMP (25 salariés) |
Vichy Medical Product
(VPM) a été la première entreprise à s’implanter fin 1995 au Bioparc d’Hauterive, initié par Vichy-Développement. La société de Jean-Philippe Grissolange,
originaire de Thiers (Plasti-Dore), fabrique des
produits plastiques (sondes et trocarts) pour les milieux hospitaliers. |
VUITTON (950 salariés) Bernard COULON |
Louis
Vuitton produit des bagages de luxe, dans ses trois usines de Saint-Pourçain, implantées sur le même site de
quatre hectares, dans la zone des Jalfrettes :
la première ouverte en janvier 1992, la seconde en octobre 1995, la troisième
en janvier 2020 (avec 10 millions d’euros d’investissements et 250 emplois). La
venue du groupe LVMH (Louis Vuitton- Moët Hennessy) est à mettre au crédit de
Max Gartner (ancien DG de Bally-Moulins et premier directeur de l’usine) et
du kinésithérapeute Bernard Coulon, ancien du collège de Cusset et
maire de Saint-Pourçain de 1989 à 2018. Une
partie du personnel provenait de l’usine
Bally de Saint-Pourçain fermée en 1988 (cinquante ouvrières) et de
l’usine Barthelot de Lapalisse fermée fin 1991.
Vuitton, maroquinier de luxe, exporte 90 % de la production de
Saint-Pourçain. Il a ouvert en août 2001, sur le site, un Centre national de
formation aux métiers de la maroquinerie. En
2004, la marque a fêté son 150e anniversaire, puisque le fondateur Louis Vuitton
(1821-1892) a créé sa société à 33 ans en 1854 au début du Second Empire. Un
livre de Stéphanie Bonvicini,
publié en mars 2004 chez Fayard, retrace la saga Vuitton, en rappelant que
Vuitton avait un magasin de vente à Vichy, sous l’hôtel du Parc, entre 1926
et 1957. Alain
Carteret, président des Amis de
Napoléon III de Vichy, suggère (en vain) depuis une dizaine d’années
qu’une exposition Wuitton soit organisée dans le Grand
Casino de Vichy lors d’un Fête annuelle Napoléon III… |
Wallon (60 salariés) |
Cette
imprimerie réputée a été fondée fin 1864 par Armand Wallon (1821-1888), ami
personnel d’Arthur Callou, alors directeur de En
1992 « Wallon Imprimeur » est reprise par Xavier de En
1998, elle a quitté le site des Bourins pour une
usine toute neuve au rond-point de la sortie de Saint-Yorre, 7 rue du Bois
des Jarraux. Son nouveau créneau est l’impression à
fort tirage des produits publi-promotionnels,
documents techniquement complexes (forme, pelliculage, grattage, etc.). En
juillet 2011, Xavier de Il
n’y a que deux imprimeries traditionnelles sur la commune de Vichy : Brun (rue de l’Yser, puis en Zone de
Cusset début 2020) et Vidal (à Les
autres imprimeries de labeur la région de Vichy sont situées à Bayet (CSP de
Christophe Bouret, qui avait racheté Pottier à Moulins, Cusset (L’UTILE),
Lapalisse (GUÉRIAUD, en ZI de Bellevue) et Varennes (QUILLIER, dirigé par
Christian Despales). |
WAVIN à Varennes (330 salariés) |
Wavin (WAter VINyl) est le leader
européen des canalisations en plastique (tuyaux et des raccords en PVC,
polychlorure de vinyle) pour le bâtiment et l’assainissement. Wavin, né en 1955 et présent en France depuis 1971 (à
Montargis), est intégré au groupe hollandais Shell-WMO. Wavin
emploie 6.300 personnes réparties dans 29 pays dont un peu plus de 500 en
France. L’usine
de Varennes ( Depuis
la fermeture de Manurhin à Cusset, Wavin est le deuxième employeur privé de la région de
Vichy, derrière CAP du groupe L’Oréal à Creuzier-le-Vieux. |
Wichard (120 salariés) J-L Becquevort |
Wichard
est une entreprise de Thiers (siège et usine principale en zone du Fellet) qui a été créée le 1er mai 1919 par
Henri Wichard, originaire de l’est de Wichard
mérite largement de figurer dans cette présentation vichyssoise, car ses
produits d’accastillage marin (manilles et mousquetons) sont connus dans le
monde entier. L’origine remonte aux années 1970 et aux liens d’amitié entre
Éric Tabarly et Michel Boissonnet alors DG. En fait, le département de
« Pièces forgées sur plan » (comme les prothèses chirurgicales en
titane et les composants de sécurité) est encore l’activité dominante de la
société. Wichard est une des rares sociétés à avoir
une filiale aux USA. L’esprit
de corps des Thiernois, où se concentre un nombre impressionnant de PME, fait
que les relations d’affaires avec Vichy ne sont pas ce qu’elles pourraient
être avec un si proche voisin (à |
Wild Customs |
Cette SARL de fabrication de guitares électriques
sur mesure est implantée depuis 2013 à Creuzier-le-Vieux dans les anciens
locaux de Vichy-Bois puis de
l’imprimerie Cartécor CSP (qui a déménagé à Moulins
en fusionnant avec Alpha Numeriq). Sa marque GYROCK (brevetée en juillet 2019)
rencontre un grand succès aux USA auprès des meilleurs musiciens de rock
(comme Richard Fortus ou Billy Gibbons) de jazz et
de country. Le gérant Blaise Rodier qui parle couramment anglais s’occupe de
la communication et du commercial. Wild Customs obtient le 14 février 2020 le Grand
prix de l’Académie du Vernet., puis le mercredi 17 novembre 2021 le trophée
« Coup de cœur » de Vichy
Économie lors de la soirée Awards
des DCF à l’Opéra de Vichy. |
ZP France (68 salariés) |
ZP
(Zeller Plastik) fabrique des capsules et des
bouchons à charnière plastique monobloc, aussi bien pour les société de
santé-beauté (L’Oréal, Yves Rocher, etc.) que pour les grands lessiviers
(Procter & Gamble, Unilever, etc.) ZP
France est issue des sociétés Tho-Radia, Seric et Duroc. Tout commence en 1946 quand le
laboratoire cosmétique Tho-Radia (46 rue de Venise)
crée la filiale Seric pour la fabrication
d’emballages. En 1968, Seric devient Duroc qui
s’installe en 1870 dans l’usine Sanimétal, au bout
de la zone industrielle de Vichy-Rhue. Sa grande spécialité est le
« bouchon à charnière » pour les flacons en plastique. En
1980, le groupe allemand Zeller Plastik (siège à
Zell) s’associe, à 50-50, avec Duroc, puis l’absorbe en 1984. Des bâtiments
et ateliers supplémentaires sont construits en 1989 et 1991. L’effectif de
l’usine, dirigée alors par René Bonvin, monte à 76
personnes. Le groupe ZP est racheté, le 1er septembre 1993, par Carnaud Metalbox qui est
lui-même repris en 1996 par l’américain « Crown Cork & Seal ».
En 2005, ZP est intégré au groupe GCS (Global Closure
Systems) issu d’une cession au français PAI Partners. Un nouvel atelier de |
Annuaire
économique de « Vichy Économie »
Annuaire
2024-20250
Collectivités
CCI
de Moulins - Délégation de Vichy : 5-15, rue Montaret
à Vichy - Tél. 04 70 30 41 00
Comité
d’expansion (CEEA) dirigé par Jean-Pierre
Baste depuis février 2014 - Tél. 04 70 46 84 10
Mairie
de Vichy : Gabriel Maquin, maire adjoint, chargé
des affaires économiques - Tél. 04 70 30 17 17
Vichy Communauté (suite à VVA = Vichy
Val d’Allier) Développement : Voir ci-dessous
Vichy ÉCONOMIE [Agence]
Romain Chaber |
Ex-VVA Développement : dirigé par Bruno Pinard-Legry à sa création en 1989 Directeur
depuis sa création en 1989 au 1er mars 2017 : Bruno Pinard-Legry
|
Vichy Développement a fêté ses 30
ans le 23 septembre 2019 au Spa des Célestins.
L’agence de développement de Vichy
Communauté est devenue Vichy
ÉCONOMIE.
Son annuaire
économique de 200 pages est mis à
jour chaque année en septembre.
Tiré à 8.000 exemplaires, il répertorie toutes les forces vives du territoire,
y compris les associations.
Il regorge d’adresses, secteurs publics et privés, avec téléphones, mails et
sites internet…
Son site internet fournit des
présentations des entreprises, avec leur évolution…
En
septembre 2024, année des 35 ans, Cyrille
SERGÈRE remplace Romain Chaber à la direction de Vichy ÉCONOMIE, l’agence de développement
économique de
Associations et Clubs
d’entreprises
DCF :
Dirigeants commerciaux de France, créés en 1968 à Vichy :
Voir plus haut à « DCF
Vichy », avec les Entreprises actuelles
Mme Christine Moine (groupe Decaux) est présidente des DCF Vichy de 2019 à 2021
Elle organise deux Awards (Trophées DCF) au Grand Casino : 18 novembre
2019 et 17 novembre 2021.
CJD (Centre des Jeunes Dirigeants) :
JCE (Jeune Chambre Économique) élisait « l’Auvergnat
de l’année »
Femmes Chefs d’Entreprises, fondée à Vichy par Geneviève Rabineau.
Informations sur l’emploi et la
création d’entreprise
ANPE : place Charles de
Gaulle : place Charles de Gaulle à Vichy - Tél. 04 70 30 19 90
PIJ (Point Information
Jeunesse) : 9, place de l’Hôtel-de-Ville à Vichy - Tél. 04 70 31 05 25
CIO-CDI (Centre de
Documentation et d’Information) : 17, rue Callou
à Vichy - Tél. 04 70 98 45 86
CCI Allier : Gilles Duboisset, président
17 cours Jean-Jaurès 03000 Moulins - Regroupe :
Chambre des Métiers (antenne de
Vichy) : 13, rue Salignat à Vichy - Tél. 04 70 98 42 69
Comité d’Expansion économique
(CEEA) : 12 cours A. France à Moulins - Tél. 04.70.46.84.10
Presse : économie locale
CCI Allier magazine :
trimestriel de
Reflets d’Allier : revue
mensuelle du Conseil départemental de l’Allier (Ex-général : « départemental » en 2015)
Massif central magazine :
mensuel couvrant toute l’Auvergne et départements limitrophes
Modergnat (Clermont) : ce mensuel de Thomas Martin, a arrêté
(hélas) ses publications l’été 2010
Petit historique
1898 (5 mai) |
Création de |
1969 |
Antenne à Vichy ouverte
à Vichy, 31 rue du Parc, sous la présidence de Jean Cluzel |
1978 (26 juin) |
Rachat par |
1983 |
Installation complète
de |
2017 |
|
2022 |
La 4e édition
des Trphées des entreprises de l’Allier a lieu le
1er décembre 2022 à Vichy |
Les 12 Présidents de
Novemb. 2021 2017-2021 |
Jean-Claude PÉROT
(groupe Métis) succède à Gilles Duboisset à la présidence. Gilles DUBOISSET est élu président de |
2010-2017 |
Jean-Michel Chavarochette
(Vichy) succède à Henri Legrand à la présidence de la CCI |
Janvier 2001 |
Henri Legrand (de
Moulins) succède à Jean Maslard, suite aux
élections du 20/11/2000 |
1986-2000 |
Jean MASLARD, directeur de |
1974-1986 |
Jean Duranthon, directeur des Teintureries Duranthon (seul vichyssois élu Président) |
1968-1974 |
Jean Cluzel
(qui sera ensuite président du Conseil général, sénateur et académicien) |
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1955-1968 |
Jacques Pligot (maire de Moulins de 1959 à 1971) |
1949-1955 |
Louis Dumont,
pâtissier-confiseur à Moulins |
1945-1955 |
Henry Pestel, dépositaire en carburants à Moulins |
1941-1945 |
Eugène Topenot, transporteur à Moulins |
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1930-1941 |
Léon-Jacques Fournier,
marchand de bois à Moulins |
1920-1930 |
Jean-Alexandre Darfour
(maire de Moulins de 1912 à 1919) |
1899-1920 |
Joseph Sorrel,
maître-tanneur (maire de Moulins de 1892 à 1908) |